Zu den englisch-belgischen Besprechungen 383
rhénans dui nous avoisinent. Je dus lui confesser due, chez nous, le service
de surveillance au-dela de la frontidre, en temps de paizx, ne releve par directe-
ment de notre Etat-major: nous n’'avons pas d’attachés militaires aupres de
nos lEégations. Je me gardai bien, cependant, de lui avouer que HT’ignorais
si le service d'espionnage, qui est prescrit par nos reglements, Etait ou non
préparé. Mais il est de mon devoir de signaler ici cette situation qui nous
met en état d’infériorité lagrante vis-à-vis de nos voisins, nos ennemis éCventucis.
Le génkral-major chef du corps d’état-major
· Signature.
Note: Lorsque je rencontrai le général Grierson à Compiègne, pendant
les manœuvres de 1906, il massura que la réorganisation de l'armée anglaise
aurait pour résultat, non seulement d'assurer le débarquement de 7150,000
hommes, mais de permettre leur action dans un délai plus court que celui
dont ul est qduestion précédemment.
Fin septembre 1000.“
Ein Randvermerk sagt:
„Lientre des Anglais en Belgique ne se ferait qu’apres la violation de
notre neutralité par I/Allemagne.“
Oieser Vermerk wird durch eine Auszeichmung beleuchtek, die Über eine Unter-
redung des englischen Militärattaches in Brussel, des Nachfolgers Barnadistons,
Oberstleutnant Bridges, mit General Jungbluth, dem neuen belgischen
Generalstabschef, Aufschluß gibt. Gefunden wurde dieses Schriftstück im belgischen
Ministerium des Außern. Es ist von dem Ministerialdirektor Grasen von der
Straaten mit der Ausschrife „Confidentielle“ versehen und ist datiert vom
23. April, vermutlich des Jahres 1912. Wir geben den Wortlaut wieder:
„Li'attaché militaire anglais a demandé à voir le géndral Jungblutb.
Ces Messieurs se sont rencontrs le 23 avril.
Le Lieutenant-Colonel Bridges a dit ad Général due I’Angleterre disposait
d'une armee pouvant étre envoyte sur le continent, Composte de six divisions
d’infanterie et de huit brigades de cavallerie — en tout 160, ooo hommes. Elle a
aussi tout ce qu’ll lfaut pour défendre son territoire insulaire. Tout est prét.
Le Couvernement britannique, lors des derniers Evenements, aurait débar-
dué immédiatement chez nous, méme si nous n’avions pas demandé de secours.
Le Général a objectè quril faudrait pour cela notre consentement.
L'Attaché militaire a rpondu du’i le savait, mois que comme nous
u'ktions pas à mèéme d’empscher les Allemands de passer chez nous, 1’Angle-
terre aurait débarqué ses troupes en Belgique en tout état de cause.
Quant au lieu de débarquement, I’attaché militaire u's pas précisé; ü
a dit qdue la cöte était assez longue, mais le Cénéral sait qdue M. Bridges e fait,
dOstende, des visites jourmalieres à Zeebrugge pendant les fetes de Päques.
Le Cénéral a ajouté due nous Etions d’'ailleurs parfaitement à méme
dempscher les Allemands de passer.“
Belde Schriftstücke find in einer Sonderbeilage der „Norddeutschen All-
gemeinen Zeitung“ vom 25. November 1914 erschlenen und auch in Fakfümile
herausgegeben worden. «