178 XVII. Der Dreibund.
sönlich die Verhandlungen in Baden zum glücklichen Ende.
Freilich war der Kaiser von den politischen Argumenten nicht
überzeugt worden, sondern ertheilte das Versprechen, den Vertrag
zu ratificiren, nur aus Abneigung gegen einen Personenwechsel
im Ministerium. Es entsprach der Ritterlichkeit seiner Ge-
sinnung, daß er den Zaren Alexander von dem Wandel der
Beziehungen unterrichtete, damit er nicht etwa irrthümlich an-
nehme, Oesterreich allein angreifen zu können. Er that es in
folgendem Briefe: 4
Berlin, l#e 4 Novembre 1879.
A Tempereur Alexandre.
P
Mon cher neveu et ami,
Lamitié de cceur qui nous unit depuis de si longues années
et dui nous a dicté une politique basée sur Ces sentiments,
me fait un devoir de vous écrire dans le moment ou je Vous
transmets un mémorandum, Ccomme résultat des rommunications
verbales entre le Prince Bismarck et le Comte Andrässy à
Gastein et à Vienne. Ce dernier s'était rendu à Gastein pour
donner des explications sur les motils de sa démission des
affaires auxquelles il avait présidé Tune maniere si distinguée
dui lui avait valu la confiance de P’REurope entière. Les
pourparlers des deux chanceliers se sont dirigés nommément
sur les relations entre I’Allemagne et I’Autriche à la suite des
éCvénements depuis H’anneé 1848. Le sort des armes a décidé,
due dorénavant la Prusse serait placée à la téte de IAllemagne
unie. La confédération allemande étant dissoute, I’Autriche
Cessait d’étre liéce par des traités avec PAllemagne reconstituce;
mais Falliance entre la Prusse, I’Autriche et les Etats Allemands
subsiste dans Topinion publique de H’Allemagne qui tend à la
remplacer par Punion morale des deux Empires, dans T’esprit
Pacifique desquels on voit un gage du maintien de la paix
de PEurope. Je ne parle de la sagesse, avec laquelle Vous
avez si Huissamment contribuc au maintien de cette paix
malgré les guerres partielles dont IEurope était le théätre des
dernières 20 années. — La démission du Comte Andrässy,
dui par sa pPersonne avait maintenu la marche susdite, pouvait
avoir des suites graves ducl duc füt son successeur, parce due