XIV. KAPITEL
War der Weltkrieg zu vermeiden? - Warum wurde die Flotte nicht eingesetzt? - Die
oberste militärische Führung + Generaloberst von Moltke - Die Mission des Oberst-
leutnants Hentsch - Die Schlacht bei Tannenberg » General von Falkenhayn Nachfolger
Moltkes - Für uns bedenkliche Entwicklung der Dinge in Rom - Der österreichisch-
ungarische Botschafter Merey - Passivitüt des deutschen Botschafters Flotow - Italiens
Neutralitätserklärung
ach der unseligen Kanzlerrede vom 4. August 1914 las ich mit trüben
Ahnungen in der politischen Chronik der „Revue des Deux Mondes“
die Ausführungen, mit denen mein alter Freund, Francis Charmes, ein
guter Franzose und Schüler von Gambetta, aber ein ruhiger und maßvoller
Politiker und Publizist, den Ausbruch des Krieges begrüßte. Es hieß in
diesem Artikel: „La guerre s’est presentee a nous dans des conditions telles
que, m&me dans nos r&ves, nous n’aurions jamais pu en imaginer de plus
favorables. Si une fee tutelaire etait venue nous dire: La guerre est certaine,
inevitable, prochaine: comment preferez-vous, comment souhaitez-vous
qu’elle s’engage ? qu’aurions— nous pu r&pondre, sinon en exprimant le desir
que, des Je premier moment, la Russie, notre alliee, et l’Angleterre, notre
amie, marchassent resolument avec nous, que J’Italie, notre saur latine,
desapprouvant l’aggression dont nous aurions ete& l’objet refusät de s’y
associer et proclamät sa neutralit en attendant mieux; que des puissances,
petites par leur territoire mais tr&s grandes par le cur, fussent provoquees
et envahies au mepris de la foi juree, de manitre a ce que leur cause se
confondit avec la nötre et a ce que l’opinion du monde civilise, se pronongant
en leur faveur, mit &galement son espoir en nous? Nous aurions demande
que ces mille ‚forces impond£rables‘ dont Bismarck connaissait la valeur
fussent de notre cöte. Eh bien: tous ce vaux dont la rcalisation totale
paraissait si difficile que nous n’aurions pas os€ les exprimer, tous ont et€
exauces. Nous ne savons pas ce que sera la suite de la campagne, mais elle
ne pouvait mieux commencer. Nous le disons hardiment: toutes les
chances sont de notre cöte.““ Eheu! Wir hatten diplomatisch, politisch den
Krieg verloren, bevor der erste Schuß gefallen war.
In alten Zeiten war in Tierarzneischulen ein Bild zu sehen, das das
Gerippe eines Pferdes darstellte. Über dem Bild stand als Aufschrift: „Das
12 Bülow III
Francis
Charmes
über den
Kriegs-
ausbruch