Object: Leopold von Ranke's sämmtliche Werke. 27. und 28. Band. Zwölf Bücher Preußischer Geschichte. Fünftes bis neuntes Buch. (27)

in Bezug auf die Allianz mit Frankreich 1741. 591 
vous laissez le temps aux ligues de se former, ce sera une guerre qui 
par sa longeur nous consommera plus d'hommes et plus d’'argent sans 
comparaison que celui que vous dépenseriez à présent. Voild mes trois 
articles: vivement, promptement, et de tous les cötés. C'est à ce prix 
due le roi votre maitre peut compter sur un alliG inébranlable. Une 
longue guerre ne peut me convenir —. Abrès le diner il paria avec 
moins de véhémence. 
Au soir Valori reçut des lettres du maréchal et du C#l au roi. 
Je me trouvai avec Montijo le 27 à 8 heures du matin à un exer- 
cice d'iun bataillon des gardes. Je m'approchai de ce prince et lui fit 
comprendre par signes, que J’avais quelques choses à lui communiquer. 
Lme fit venir avant de nous mettre à table. Je lui remis la lettre de 
V. Eminence et lui lut celle quc vous m’avez 6erite. Sa joie a té com- 
Pplete. Je vais faire un bon diner, me dit-il, quant à Darticle du traité 
avec la Suède sur la paix, dufa proposé Rudenschild, voxcz bien du’il 
ne peut pas se faire. 
Mont##o a été avec le roi une bonne demi heure en couference et 
m'a dit avoir proposé une alliance avec le roi son maltre, quc le roi de 
Prusse avait répondu qu’il en serait charmé; mais dw’il fallait quc cela 
Vint par la France. Montijo doit lui avoir répondu, qu'il savait quelle 
ne demandait pas mienx et qwil avait peine à comprendre ce qui arre- 
tait S. M. Pr. C'est, à-t-1 dit, qufelle nagit pas. Mais elle le fera, 
Sire, quand ellc sera süre de V. M. Je lui répondrais quc, lorsqu’elle 
sora en action, un jeunc héros poli ne se laissera pas flechir aux larmes 
G'une belle reinc, qui implorera son secours. 
Frédéric au Cl. 10 juillet (Strelilen). 
Mr. mon cousin. J’ai vu par unc longue lettre du Maréchal de 
Belleisle qu’il me presse beaucoup pour accélérer P’élection impériale, 
du’fil trafne en longucur les questions de la guerre. Vous devez savoir, 
NAr., que ce n'est pas ainsi duc je Pattends, et duc je ne prétends pas 
donner ma voix à FElecteur de Bavière due du moment on il agira et 
due vos troupes entreront en Allemagne. Ne vous attendez à rien de 
moi avant que d'avoir agi et soyez persuadé due bour que je concoure 
Telection de IElecteur de Baviöre, il faut que je sache de source 
certainc qu’'il a commenceé ses opérations et dug vos troupes volent à son 
secours en Allemagne. Voiln sur quoi vous pouvez prendre vos mesures. 
Te vous avertis en mèeme temps due la Suède magit point et due jusqu'a 
présent vous n’avez pas satisfait au moindre point de Dalliance 
Je suis avec bien de estime, Mr. mon cousin, Votre tres aftec- 
tionné ami 
Frédéric. 
Fréderic au Maréchal Belle-isle. 16 juillet. 
Nous sommes à la veille de voir Sclore une grande partie des 
éGvénements, duc je vous ai annoncés à# Molwitz comme étant une snite
	        
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