Zu den englisch--belgischen Besprechungen 381
II s’infonna si nos dispositions Etaient suffisantes pour assurer la delense
du peys durant la traversée et les transports des troupes anglaises, temps
qu’il Cvaluait à une dizaine de jours.
Je fépondis due les places de Namur et de Liège étaient à Dabri d’un
coup de main et due, en 4 jours, notre armée de campagne forte de 100, o00
hommes, serait en état d’intervenir.
Apres avoir exprimé toute sa satislaction au sujet de mes declarations,
mon interlocuteur insista sur le fait que: xr. notre Conversation était absolu-
ment confidentielle; 2. elle ne pouveit lier son gouvernement: 3. son ministre,
Pétat-mojor général oanglais, lui et moi, Stions seuls, en Ce moment, dans la
confidence: 4. 1 ignorait si mon Souverain avait été pressenti.
Dans un entretien subséquent, le Lt. Col. Bamadiston m’'assura du’'il
n'avait jamais reçu de confideuces d’autres attachés militaires au sujet de
notre ammnée. II précisa ensuite les donnés numfriques concernant les forces
anglaises; nous pouvions compter quc, en 12 ou 13 jours. seraient débarquts:
2 Ccorps d'armée, 4 brigades de cavallerie et 2 brigades d’infanterie montée.
II me demanda d’examiner la ducstion du transport de cCes forces vers
la partie du pays on elles seraient utiles et, dans ce hut, il me promit la com-
Position détaillée de Tarmée de débarquement.
II revint sur la qduestion des effectifs de notre armée de campagne en
insistant pour qu'on ne fit pas de détachements de cette armée à Namur et
à Liege, puisque ces places Etaient pourvues de garnisons suffsantes.
IIme demanda de figer mon attention sur lanécessité de permettre à Farmée
anglaisede Dbénélicier des aventages prévus par le reglement sur les prestations
militaires. Enfin, ll insista sur la question du Ccommandement supréme.
Je lui répondis que je ne pouvais rien dire quant ácce dernier point, et
je lui promis un examen attentif des autres ducstions.
Plus tard, I’attaché militaire anglais Confirma son estimation précédente:
12 jours seraient au moins indispensables pour faire le débarquement sur la
cbte de France. I faudrait benucoup plus de temps (I à 2½ mois) pour deé-
barquer roo,ooo bommes à Anves.
Sur mon objection, qu’il était inutile d’attendre I’achèvement du deé-
barquement pour Commencer les transports par chemin de fer, et quril valait
mieuf les faire au fur et à mesure des arrivages à 1a cöte, le Lt. Col. Bama-
diston me fournit des données exactes sur I’état journalier de débarquement.
CQuant aux prestations militaires, je fis part à mon interlocuteur que cette
duestion serait facilement réglée.
A mesure due les études de I’tat-major anglais avanGaient, les données du
probleme se précisaient. Le colonel m'’assura que la moitié de T’armée anglaise
pourrait étre débarqute en 8 jours, et que le restant le serait à la fin du 12 ouU 13
iour, sauf Tinfanterie montée, sur laquelle fl ne fallait Compter due plus tard.
Nénnmoins, je crus devoir insister à nouveau sur la nécessitt de Connattre
le rendement jourmalier, de facon à regler les transports par chemin de fer
de chaque jour.
L’'attaché militaire anglais m’entretint ensuite de diverses autres questions,
savoir: