266 Zehntes Kapitel: Petersburg.
Pétersbourg (Juli 1859) #.
Je serais bien ingrat, si, après toutes les bontés dont vous
m’'avez comblé à Moscou, j'avais laissé quatre semaines sans
des raisons majeures s'écouler avant de répondre à la lettre
dont V. E. m'a honoré. J'ai été6 saisi après mon retour d’'une
maladie grave, une espece de goutte, qui par de fortes dou-
leurs rhumatismales m'a tenu à T’tat de perclus depuis preès
d'un mois avec des intervalles minimes et absorbés par les
affaires courantes restées en arrière. Encore aujourckhui je
me trouve hors d’état de marcher, mais mieux portant du
reste, de sorte que je tächerai Tobéir à un ordre de mon
gouvernement qui m'appelle à Berlin. Pardonnez ces détails,
mon Prince, mais ils sont nécessaires pour expliquer mon silence.
J’avais espéré due par ce retard de ma réponse je serais
mis à meme dy joindre celle que j'’attends de Berlin à T’envoi
dont vous avez bien voulu me charger à destination de Sa
Majesté le Roi. Je ne la tiens pas encore, mais je ne puis
pPartir, mon Prince, sans vous dire, combien je suis touché de
la manière digne et aimable à la fois dont vous faites les
honneurs du département due vous dirigez, et de la Capitale
dqdue vous habitez, en montrant à LI’étranger un noble modele
de T’hospitalité nationale. Le magnifigue ouvrage due vous
avez bien voulu me donner, restera toujours un ornement pré-
cieux de ma bibliotheque et un objet auquel se rattache le
souvenir Tun gentilhomme russe qui sait si bien concilier
Tillustration du savant avec les qualités qui distinguent le
grand-seigneur.
Agréez p. p. von Bismarck 3.
1) Nach dem Concept.
:) Uebersetzung.
Petersburg, Juli 1859.
Ich würde sehr undankbar sein, wenn ich nach allen Beweisen von
Güte, mit denen Sie mich in Moskau überschüttet haben, vier Wochen