Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXVIII. Jahrgang, 1917. (28)

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traité nouvellement conclu entre la France et 
’Association en réservant au Portugal les po- 
sitions de Molembo et de Cabinda, auxquelles 
Ia nation Portugaise attache une valeur parti- 
culière. 
Le Gouvernement Impérial partage I’opinion 
due le Gouvernement Portugais ne devrait pas 
hésiter à s'arranger avec I’Assooeiation sur cette 
base, en se desistant de toute prétention sur 
des territoires situks au Nord du Congo en 
dehors des deux districts surmentionnés. En 
suivant ce conseil, le Portugal aurait l’avantage 
de voir sa souveraineté reconnue sur de vastes 
territoires on elle était généralement contestée 
jusqu'’à ce jour. 
En vous priant de vouloir bien porter ce 
conseil à la connaissance du Gouvernement de 
Sa Majesté tres Fideèle, Ie Gouvernement Im- 
Périal croit faire preuve de son désir de servir 
les veritables intéréts du Portugal.“ 
Agréez M. le Ministre 
(s.) v. Bismarck. 
Marquis Penafiel antwortete am 11. Fe- 
bruar, daß er seiner Regierung die Note des 
Fürsten Bismarck wegen der notwendigen Ver- 
ständigung Portugals mit der Association über- 
mittelt habe. Le Gouvernement Portugais 
désireux avant tout de remplir des devoirs 
due encombent à toute puissance de suivre 
les conseils des nations amies, témoigne de 
son vif désir de se conformer en cette occasion 
à ceux qdu’il a recus de la part de I’Empire 
d'’Allemagne, de la Grande Bretagne ct de la 
France et qui tous lui indiquent la meme voie. 
II y a pourtant une condition à laquelle le 
Gouvernement ne peut souserire et il m'ordonne 
d'en donner la raison aux trois Puissances. 
Banana fait partie du territoire de Cabinda, 
les indigenes viennent de faire tout réeemment 
appel à l’autorilé Portugaise, et nous y avons 
un poste médical et une administration postalc, 
enfin c'est un des trois ports de commerce sur 
le Congo et ces ports se trouvent tous sur 
la rive droite. L'Association en gardant deux 
il est juste que le Portugal conserve au moins 
celui qdui réunit les conditions que je viens 
de saire ressortir. « 
Die Antwort der drei Mächte auf diese Ein- 
wendungen lautete ungefähr gleich. Die deutsche 
hatte folgenden Wortlaut: 
  
Berlin, le 13 février 1885. 
M. le Marquis de Penaftel 
M. le Marquis, 
"'Vous avez bien voulu me faire savoir, par 
votre lettre en date d'hier, qdue le désir de 
votre Gouvernement Gtait de se conformer aux 
conseils amicaux qui lui ont ét4é donnés au 
nom de l’Allemagne, de la France ct de la 
Grande-Bretagne, afin d’arriver à une entente 
sur les questions de délimitation avec I’Asso- 
ciation Internationale du Congo. 
En vous félicitant de cette détermination, 
due je crois diclée par un sentiment vrai des 
intéréts du Portugal je dois cependant vous 
Eclairer sur un point qui semble encore faire 
doute pour le Cabinet de Lisbonne. Le Gou- 
vernement Allemand en conseillant au Portugal 
de borner aux districts de Molembo et de 
Cabinda ses prétentions sur la rive droite du 
Congo, n’a pas envisagé Banana comme derant 
Stre compris dans les limites réservées à la 
souveraineté Portugaisc. D’après son opinion, 
dqdui est partagée par les Gouvernements de 
France et d'’Angleterre, il est d'un intérét 
commun que le futur Etat du Congo ait un 
libre acebs à la mer, par une bande de terri- 
toire situsce au Sud de Cabinda, de facon à ce 
due les deux rives du fleuve se trouvent, 
jusqu’a embouchure meme, placées sous des 
autorités diffcrentes. II me parait donc tees 
utile, en vue du bon accord général, qdue vous 
engagiez votre Gouvernement à ne pas insister 
sur ses objections concernant Banana. 
La proposition due les trois Puissances 
vous ont transmise forme en effet un tout 
indivisable et c'’est seulement apreès acceptation 
des limites indiqué6es qu’elles se trouveront en 
mesure de reconnattre les droits territoriaux 
respectifs du Portugal et de I’Asscciation. 
Agrrez . ... 
(8.) v. Bismarek. 
Damit endete der Streit zwischen der Asso- 
ciation und Portugal um den beiderseitigen Besitz- 
stand am unteren Kongo. Vor den Cortes aber 
konnte sich die portugiesische Regierung auf den 
von ihr selbst herbeigeführten Notenwechsel mit 
den drei Großmächten berusen und damit die 
parlamentarische Opposition gegen das Abkommen 
beschwichtigen.
	        
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