teurs des navires de guerre et mar-
chends de leur pays, et ils s'adresse-
ront pour cet objet aux tribunauz, ju-
ges et ofliciers competents, et récla-
meront par Ecrit les déserteurs sus-
mentionnés, en prouvanr, par l#a om-
munication des régistres des navires
ou röles de Tquipage ou par Tseutres
documens olliciels, que de tels indivi-
dus ont fait partie des dits Céquipages,
et cette réclamation, ainsi prouvec,
Textradition ne sera point refusce.
De tels déserleurs, lorsqu’ils au-
ront 6té arrétés, seront mis à la dis-
position des dils Consuls, Vice-
Consuls ou Agents commerciaux, et
pourront etre enlermés dans les pri-
sons publiques à la réquisition et aux
frais de ceux qdui les réclament, pour
Etre envoyés auxf navires ausquels ils
appartenaient, ou à (Tautres de la
méme nation. Mais s’ils ne sont pas
renvoyeès dans lespace de deux mois
à compter du jour de leur arrestation,
ils seront mis en liberté et ne seront
plus arretés pour la meme cause.
II est entendu toutelois, que si
le déserteur se trousait avoir commis
dueldue crime ou délil, il pourra élre
sursis à son extradition, jusqu'n ce
due le tribunal, nanti de Tallaire, aura
rendu so sentence et due celle-i ait
reçu son exécution.
78
ihres Landes den Beistand der Ortsbe-
hörden anzurusen; sie werden sich in
dieser Hinsicht an die kompetenten Ge-
richtshöfe, Richter und Beamten wen-
den, und die in Rede stehenden Deser-
teurs schriftlich reklamiren, wobei sie
durch Mittheilung der Schifferegister
oder Musterrollen, oder durch andere
amtliche Dokumente den Beweis zu
führen haben, daß diese Individuen zur
Mannschaft des betreffenden Schiffs
gehört haben, bei welcher Beweisfüh-
rung die Auslieferung nicht versagt
werden soll.
Wenn dergleichen Deserteurs er-
griffen sind, sollen sie zur Disposstion
der gedachten Konsuln, Vizekonfuln
oder Handelsagenten gestellt, auch kön-
nen sie auf Requisstion und Kosten
des reklamirenden Theils in den Ge-
fängnissen des Landes festgehalten wer-
den, um demndchst den Schiffen, denen
sie angehören, oder anderen Schiffen
derselben Nation zugesendet zu werden.
Wärde aber diese Zurücksendung nicht
binnen zweier Monate vom Tage ihrer
Verbaftung an erfolgen, so sollen sie
in Freiheit gesetzt, und wegen derselben
Ursache nicht wieder verhastet werden
können.
Es versteht sich jedoch, daß, wenn
der Deserteur irgend ein Werbrechen
oder Vergehen begangen haben sollte,
seine Auslieferung ausgesetzt werden
darf, bis der Gerichtshof, bei dem die
Sache anhängig ist, sein Urtheil aus-
gesprochen haben und dieses Urtheil
vollstreckt sein wird.
Ar-