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chouc (lisez la perception des impöôts). Le
déeret du novembre 1903 fut publié. Des in-
specteurs furent spécialement chargés d’en
surveiller Pexécution. Les inspecteurs signa-
lrent les abus, s’inspirèrent dans leurs propo-
sitions de Pesprit nouveau de la loi, voulurent
Sauvegarder T’avenir et les droits des indigé-
nes. On les avait nommé pour cela. Malheur
leur en prit.
Pour cela on eut recours à Phomme voulu,
au „général“ Wahis exécutant sans hésiter les
Kordres due lui envoyait de Bruxelles le
capitaine-commandant Liebrechts. Dimi-
nuer les frais mais augmenter les
recettes, devint la consigne. Les abus
avaient eu souvent pour cause la taxation par
groupes. Ce genre d’imposition devait, GP’après
la loi de 1903, rapidement disparaitre, n’'’étre
plus due Pexception. Elle devint la régle. On
chicana aux chefs indigènes le peu qui devait
ESCqduitablement leur revenir des impöts percus
sur leurs sujets, on rogna sur les Salaires, sur
le personnel, mais on exigen des agents P’aug-
mentation du nombre de tonnes de cacutchouc.
Félicitations à ceux dont les borderenux furent
en progression, observations et menaces aux
autres. La moindre observation fut réputée
grave, empiètement d’autorité, erime de lése-
Dotentat. Par un vrai procédé de terrorisme,
le système porta tous ses fruits et des apothéo-
ses et des decorations suivirent pour les grands
courtiers en cacutchoue. Orches publiés est
ordres secrets. Les ordres réels disent pour
IEtat congolais dufil faut exiger tout impöt
en portage, c'est-à-dire en travail, du'il faut
appliquer les instructions (les vraies, pas celles
de parade) d'une manière rigoureuse et pren-
Gdre les mesures les plus énergiques Ccontre les
chefs qui tentront de se scustraire au por-
tage.“
Ein Artikel vom 12. September führt aus:
„Au sond, le Congo fut litré à des igno-
rants volontaires ou involontaires. C'stait
I’esprit de conquet qui primait tout, c'était la
volonté bien arrötér de supprimer tous ceux
Gdui pouvaient concurrencer le commerce (2)
dle I’Etat avec les indigeènes dui guidaient coux
qui donnaient les ordres.“
Wie im Artikel vom 28. September ausgeführt
wird, ist die natürliche Folge dieses Systems, daß:
„La grande partie des gens qui furent ou
sont en prison à Boma ont payé ou pnient
Dour de plus haut placés. ils n'ont 666 due les
„„céeuteurs de l’esprit T’instructions gouver--
nementales (déguisées Ou non), dont T’adroite
à UP’abri des lois, ’ailleurs faites par eux,
pour eux.“
Ein Artikel vom 15. Oktober behandelt die be-
rüchtigte Abir-Gesellschaft: 4
„Cette célèbre z deiété fut eréCe ct installc“
par PEtat avec les pouvoirs les plus exorbi-
tants, par exemple celui d’acheter des hommes
PDour I’Etat contre des fusils et de la poudre
à lui fournir par le commissaire de district de
DEquateur. Ce commissaire & qdui on osait
donner de telles instructions c'stait moi. FNe
refusai de les exécuter et de participer à& F’n.
stallation de IAbir, malgré les gros »bẽnéẽl.
due jen aurais, comme tant Tautres, retiré
sans grands frais. Ce fut une de ces fautes
dont je fus toujours coutumier.“
Lemaire war Mitbesitzer einer liberalen
Brüsseler Zeitung, des „Petit Bleu“. Dieses
Organ hatte früher stets mit Energie die Notwen-
digkeit der parlamentarischen Kontrolle über den
Kongo vertreten und sich jeder Abänderung der
zwischen dem Kongo und Belgien im Jahr 189)
getroffenen Vereinbarungen im Sinne einer Ver-
größerung der absolutistischen Gewalt des Kongo-
souveräns widersetzt. Es war für die baldige
Übernahme des Kongo durch Belgien eingetreten,
um zu verhindern, daß die Kolonie, auf die Bel-
gien ein Recht hatte, immer mehr an die großen
Konzessionsgesellschaften des Königs und seiner
Freunde aufgeteilt würde. Dann hatte es aber
seine Stellung geändert und sein Mißtrauen und
seine Tapferkeit gegenüber der Kongoverwaltum
schwanden wie der Schnee in der Sonnc, es zählt
nur noch auf die „hochherzigen Absichten des Sor-
veräns“.
Lemaire brachte in Erfahrung, daß die lUl-
sache dieses Umschwungs auf der regelmäßiger
Zahlung einer monatlichen Summe von 500 Fr
die der Redakteur Harry von dem Presseburen
des Kongostaates erhielt, beruhte. Lemoaire sichert
sich zunächst die Majorität des Aktienbesitzes de
Unternehmens und zwang dann durch den Am
sichtsrat der Gesellschaft den Redakteur Harry di
empfangenen 9000 Fr. an den Kongostaat zuric
zuzahlen. Der Kongostaat lehnte die Rücknahm
dieser Gelder ab, die dann auf Veranlassung vn
Lemaire an neun Brüsseler MWohltätigkeitsani##
ten zur Verteilung gelangten. In der Folge loit
Lemairc seine Beziehungen zu dieser Zeitung, d-
ihn mit heftigen Angriffen verfolgte. Diese sande
erst ihr Ende, nachdem Lemaire im Jahr 1908 7
gerichtliche Verurteilung Harrys wegen Beleil
gung erzielt hatte. U„
Dieser Zwischenfall mit dem „Petit Blen
dürfte wohl die unmittelbare Veranlassung abt
lettre permettait aux rélacteurs de se mettre geben haben, daß Lemaire plötzlich in Ungucs