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ersten Station in Vivi, die kleinen, für den
Verkehr auf dem unteren Kongo bestimmten
Dampfer usw., das in einem besonders gecharterten
Schiff nach der Kongomündung gebracht worden
war, antraf, — hatte so viel Mittel verschlungen,
daß die gezeichneten Fonds des Komitees im
Spätherbst des Jahres 1879 bereits vor der
absehbaren Erschöpfung standen. Erschwerend kam
hinzu, daß das holländische Haus infolge der
Geschäftsgebarungen seiner beiden obengenannten
Direktorcu in Verfall geraten war, und daß die
Gläubiger bzw. die an die Stelle der alten
Gesellschaft getretene „Nieuwe Afrikaansche Handels-
Vennvotschap“ die Rückerstattung der von den
früheren Direktoren für das Komitee gezeichneten
Beträge von letzterem forderten.
Bei dieser schwierigen Sachlage entschloß sich
der König, der auch bei dieser Gelegenheit wieder
die Erfahrung machen mußte, daß seine Pläne
mit internalional gemischten Gesellschaften nicht
durchzuführen waren, zu einem radikalen Schritt.
In einer am 17. November 1879 abgehaltenen
Sitzung des Komitees wurde die sofortige Auf-
lösung desselben beschlossen, nachdem ein Bericht
verlesen war, in dem festgestellt wurde, daß drei
Viertel des Gesellschaftslapitals verausgabt und
daß der noch nicht zur Einziehung gelangte rest-
liche Teil erforderlich sei, um die eingegangenen
Verpflichtungen zu decken. Das bisher unbekannte
und noch nicht veröffentlichte Protokoll dieser
Sitzung, das dem Bestande des Komitees nach
noch nicht einjähriger Dauer ein Ende bereitete,
lautele wie folgt:
Comité d'’études du Haut-Congo.
Assemblée générale du 17 novembre 1879.
Résolutions prises.
II résulte du Rapport du Comité d’admi-
nistration qdue les mesures prises et les dé-
benses faites absorbent plus des trois quarts
du capital social, due le quart non versé est
indispensable pour liquider les engagements
contractés, qu’il y a lieu d'’effectuer ce verse-
ment et de délibérer aux termes de TParticle 17
des statuts sur l’augmentation du capital
sccial.
M. le Président fait bart à D’assemblee
des propositions suivantes qdui sont faites par
M. Lambert.
19 M. Lambert promet de fournir à M.
Stanley les moyens nécessaires pour continuer
et mener à bonne fin son exploration et pour
r6er et soutenir — y compris Ia station en voie
de formation — les trois stations sur le Congo
jugées indispensables par M. Stanley pour
Pouvoir procéder à une complete reconnais-
sance du pays.
2 II s'’engage à répartir entre les sou-
scripteurs de lI’ancienne assoeiation dite „Co-
mité d’études du Haut-Congo“ qui gecepte-
raient les présentes, toute la partie du rapport
eventuel des stations dont il eroirait pouvoir
disposer sans nuire aux intéreèts de l’oeuyre
et dont il fixerait seul la quotité de plein droit.
Cette répartition se continnerait jusqu’a
complet amortissement des sommes kournies
Par les souscripteurs, augmentées toutefois des
intérets simples à cindq pour cent depuis la
date du premier versement.
L'amortissement effectuk, M. Lambert,
lorsqu'i! jugera la chose possible, remettra
aux souscripteurs une action de jouissance
égsale au montant de leur versement et portant
un intérét de cind pour cent à prélever sur
les bönéfices eventuels ultérieurs des stations.
3 II assure dès à présent un droit de
Préférence aux anciens souscripteurs qui gze-
cepteraient les présentes, pour toute affaire
commereiale, industrielle ou flinaneire à
GCmettre par les stations ou par lui au Congo,
par voie d’appel au public. Ce droit sera-
exercéc au prorata des capitaux versés par
chadue souseripteur. .
4% Le matériel actuel du comité d'études
sera affect6 par M. Lambert exclusivement
aux nécessités de D’exploration et des stations.
5% II est stipuld duc si M. Lambert re-
connaissait après un délai de trois ans (qu’il
aura la faculté de proroger pour un nouveau
terme de deux ans) due la poursuite de ses
efforts ne peut mener à aucun résultat favo-
rable, il aura le droit de s'arrter dans ce
cas, 1 en donnerait avis aux anciens sou-
scripteurs par lettre récommandée.
Le materiel qdui existernit encore sera alors
rCalisc par les soins de M. Lambert, qui fera
compte du produit aux ayants droit dans ln
mesure de leurs verscments.
Le conseil estime due l’acceptation de ces
propositions est préférable à une augmentation
de capital, duc par Suite il y à lieu de les
accepter en déeclarant due le but du Comitc
#ne pouvant se poursuivre avec les moyens
actuels il y a lieu de mettre fin à I’asscciation
aux termes de l’article 19 des stotuts.
M. Lambert, présent, déclarc réitérer ses
propositions.
L'assembleée et chacun des souscripteurs
présents pour ce qdui le concerne dérident en
conséquence:
1 Qu'il n’y a pas lieu à l’augmentation
du capital; ·