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Eine andere in der Militärliteratur wohlgekannte Stimme
(Blondel) läßt sich, wie folgt, vernehmen:
„Rassemblez cent mille hommes, donnez-leur des
„armes, des uniformes, des munitions, vous n’aurez pas
„une armée. Apprenez-leur à mettre en usage leurs
„moyens de se conserver et de détruire I’ennemi, sup-
„Posez les tous braves et forts, vous aurez Ccent- mille
„guerriers, vous n’aurez pas encore une armee. Si
„vous supposez qu’ils soient tous animés d’'’une méme
„Passion, qu'on les méne ha l’ennemi, cette foule pourra
„Vaincre un jour; le lendemain elle sera desunie et
„dispersce. Ce n’'est pas encore une armée. — QOue
„manque-t-i! donc à vos cent mille hommes pour faire
„une armée7 — la cohésion, I’ensemble et la constance
„de leurs efforts. D’ou peuvent naitre ces avantages?
„ — d'une Seule volontée qui fasse agir dans un but
„Commun ces cent-mille bras, d’une seule intelligence
„qdui dirige vers un méme résultat les faculiés de ces
„Cent mille intelligences. La discipline et la sub-
„ordination sont les liens de ce faisceau, par elles
„la foule devient un seul corps, un colosse capable d’un
Heffort gigantesque, parceque les forces de ces Cent
„mille hommes se groupent sous la direction d’'une seule
„pensée.“
Eine solche Disciplin wird aber nicht in vier bis sechs
Monaten erworben; dafür liefert uns die von Friccius erwähnte
Haltung der gewiß wackeren jungen kurmärkischen Landwehr-
Bataillone in dem Treffen bei Hagelberg und jene der jungen
französischen Bataillone in diesem Treffen und in der Schlacht
bei Großbeeren den Beweis.
Wenn daher Baron Closen als Ergebniß einer dreijährigen
Abrichtung uns auch eine Infanterie (Linie und Reserven zu-
sammengenommen) von 72,000 Mann zur Verfügung stellt,
wovon jedoch 16,000 Mann Linie nur 6 Monate,
16,000 „ „ bber bloß 5 Monate