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ment observés au Congo. Cist ainsi,
Pour ne eiter que les informations les plus
recentes, qdue plusieurs rapports de M. le
Procureur d’Etat Rossi ont appelé ’attention
sur les distributions d’armes à feu aux indi-
genes par Tadministration dans I'Uele.
NM. le Procureur d’Etat Detry constate dans
un rapport en date du 11 acoüt 1911 qdu’'au
Maniema les autorités délivrent des fusils
à Piston avec la plus grande facilité. Enfin
la meme pratique existerait dans IAruwimi
on, d'ahprès M. I’Inspecteur d’Etat De Meule-
meester (lettre du Gouv. Gen. 19 octobre 1911)
les fusils à piston ont toujours 6t6é employés
comme marchandise d'’échange pour l’ivoire et
le cacutchouc. Des fusils à piston ayant 6té
saisis entre les mains des indigenes, M. De
Meulemeester a eru devoir, en ECquité les leur
faire rendre.
Le Directeur Général.
Wie gewissenlos manche Vertreter des Kongo-
staates in bezug auf die Verteilung von Zünd-
hütchengewehren unter die Eingeborenen vor-
gingen, besonders in den berüchtigten nördlichen
Grenzgebieten am Uele, erhellt auch aus einem
Bericht des Capt. Lemaire, der sich durch eine be-
sonders verständige und gerechte Behandlung der
Eingeborenen auszeichnete. Derselbe konnte fest-
stellen, daß ein früherer Commissaire Général
solche verbesserten Gewehre in großer Zahl an
verschiedene Häuptlinge der an der Kongo-Nil-
Wasserscheide sitzenden Asande-Stämme zur Ver-
teilung gebracht hatte, damit sie sich gegenseitig
bekriegten, um so ihre schließliche Unterwerfung
unter den Kongostaat leichter zu bewirken.
Der folgende Auszug aus dem betr. Bericht
spricht für sich selbst und bedarf keines weiteren
Kommentars.
Dossier Bahr el Ghazal 44—13.
Mission Lemaire No. 761. Poste de la
Ma-iwa. Lundi 16 Janvier 1905. (Bericht an
den General-Gonverneur in Boma.) „Lundi
9 Janvier 1905. J’apprends aujourd'’hui qduc le
Chef Bafouka a eu en mains un Gerit l’'auto-
risant à aller faire la guerre à Bobwandara
duand bon lui semblerait. Mr. Terneus, étant
chef de poste à Bafouka, cut à contresigner
cette autorisation qui avait été remise par
feu le Commissaire Général La Haye, de faire
la guerre aux dépendants de M'Bio tant qu’ils
h’’auraient pas fait leur soumission.
Cet éerit fut exhibé à M. le Commandant
Royaux lors du passage de sa mission à Ba-
fouka. Bafouka recut en prt une tren-
taine de fusils aApiston pour pouvoir
mieus jouer le röle de haute politique dui lui
Stait ainsi dévolu.
J’apprends ainsi bribe par bribe, F’histoire
des efforts des représentants de I’Etat sur la
ligne de faite pour nous concilier les gens de
L’état d’esprit des Azandés de M’Bio se
dessine, il va falloir de la patience pour re-
monter le malheureuxk courant d’hostilité
crẽẽ par la profonde politique suivie jus-
du’aujourd’hui à la ligne de faite.“
Wie die dortigen Eingeborenen überhaupt
behandelt wurden, ergibt eine andere Stelle des
genannten Berichtes:
Dimanche 25 Décembre 1904.
„M. Colin me remet deux feuilles de route
de femmes, envoyées deforce, au camp de
la colonne, pour y étre engagées comme tra-
vailleuses. II s'’agit de femmes faites prison-
nières en 1902 au cours Tactions dites »de
police«. Les deux feuilles de route portent à
P’enere rouge, la note suivante:
„Dirigées sur la colonne de renfort pour
J ötre engagées comme travailleuses, confor-
mément à Pavis de M. le Capitaine Comman---
dant chef de zöne.
Ces femmes ne pourront séjourner à Doun-
gou, et seront passées sur la rive droite de
la Doungou le jour de leur arrivée. Les chefs
de poste les feront escorter de manière à
empöcher leur Cvasion.
Niangara, le 2 Acnt 1902.
Le Commissaire de district ad interim,
(s) Wacquez.
L'une des feuilles de route portait les noms
de 32 femmes arrivées à la colonne en Acut-
Septembre 1902, il en reste encore 10, les
22 autres sont mortes ou ont déserté, qduel-
dues unes chez Bobandara.
Ldeuxièeme feuille de route portait
41 femmes, 13 sont mortes, 1 a 6 rapatriée
PDour maladie, une a déserte, une a ét!6 emmenée
ar un blance au Nil. Les autres femmes de-
mandent à retourner chez elles, sauf 3 ou
4 qui Epouseront légitimement des soldats.
A mon passage à la Na-Tinga, M. le lieut.
Couture me remit un acie des dépositions
du’il avait recues de sis femmes de son poste,
femmes provenant des deux contingents ren-
seignées aux 2 feuilles de route ci-dessus signa-
l6es.
Ces dépositions sont abominables.
M. Couture, en me remettant sa note, m'ex-
prima sa douleur et ses scrupules Tofficier
italien; il regrettait d'avoir pris du