Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXVII. Jahrgang, 1916. (27)

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ment observés au Congo. Cist ainsi, 
Pour ne eiter que les informations les plus 
recentes, qdue plusieurs rapports de M. le 
Procureur d’Etat Rossi ont appelé ’attention 
sur les distributions d’armes à feu aux indi- 
genes par Tadministration dans I'Uele. 
NM. le Procureur d’Etat Detry constate dans 
un rapport en date du 11 acoüt 1911 qdu’'au 
Maniema les autorités délivrent des fusils 
à Piston avec la plus grande facilité. Enfin 
la meme pratique existerait dans IAruwimi 
on, d'ahprès M. I’Inspecteur d’Etat De Meule- 
meester (lettre du Gouv. Gen. 19 octobre 1911) 
les fusils à piston ont toujours 6t6é employés 
comme marchandise d'’échange pour l’ivoire et 
le cacutchouc. Des fusils à piston ayant 6té 
saisis entre les mains des indigenes, M. De 
Meulemeester a eru devoir, en ECquité les leur 
faire rendre. 
Le Directeur Général. 
Wie gewissenlos manche Vertreter des Kongo- 
staates in bezug auf die Verteilung von Zünd- 
hütchengewehren unter die Eingeborenen vor- 
gingen, besonders in den berüchtigten nördlichen 
Grenzgebieten am Uele, erhellt auch aus einem 
Bericht des Capt. Lemaire, der sich durch eine be- 
sonders verständige und gerechte Behandlung der 
Eingeborenen auszeichnete. Derselbe konnte fest- 
stellen, daß ein früherer Commissaire Général 
solche verbesserten Gewehre in großer Zahl an 
verschiedene Häuptlinge der an der Kongo-Nil- 
Wasserscheide sitzenden Asande-Stämme zur Ver- 
teilung gebracht hatte, damit sie sich gegenseitig 
bekriegten, um so ihre schließliche Unterwerfung 
unter den Kongostaat leichter zu bewirken. 
Der folgende Auszug aus dem betr. Bericht 
spricht für sich selbst und bedarf keines weiteren 
Kommentars. 
Dossier Bahr el Ghazal 44—13. 
Mission Lemaire No. 761. Poste de la 
Ma-iwa. Lundi 16 Janvier 1905. (Bericht an 
den General-Gonverneur in Boma.) „Lundi 
9 Janvier 1905. J’apprends aujourd'’hui qduc le 
Chef Bafouka a eu en mains un Gerit l’'auto- 
risant à aller faire la guerre à Bobwandara 
duand bon lui semblerait. Mr. Terneus, étant 
chef de poste à Bafouka, cut à contresigner 
cette autorisation qui avait été remise par 
feu le Commissaire Général La Haye, de faire 
la guerre aux dépendants de M'Bio tant qu’ils 
h’’auraient pas fait leur soumission. 
Cet éerit fut exhibé à M. le Commandant 
Royaux lors du passage de sa mission à Ba- 
fouka. Bafouka recut en prt une tren- 
taine de fusils aApiston pour pouvoir 
  
mieus jouer le röle de haute politique dui lui 
Stait ainsi dévolu. 
J’apprends ainsi bribe par bribe, F’histoire 
des efforts des représentants de I’Etat sur la 
ligne de faite pour nous concilier les gens de 
L’état d’esprit des Azandés de M’Bio se 
dessine, il va falloir de la patience pour re- 
monter le malheureuxk courant d’hostilité 
crẽẽ par la profonde politique suivie jus- 
du’aujourd’hui à la ligne de faite.“ 
Wie die dortigen Eingeborenen überhaupt 
behandelt wurden, ergibt eine andere Stelle des 
genannten Berichtes: 
Dimanche 25 Décembre 1904. 
„M. Colin me remet deux feuilles de route 
de femmes, envoyées deforce, au camp de 
la colonne, pour y étre engagées comme tra- 
vailleuses. II s'’agit de femmes faites prison- 
nières en 1902 au cours Tactions dites »de 
police«. Les deux feuilles de route portent à 
P’enere rouge, la note suivante: 
„Dirigées sur la colonne de renfort pour 
J ötre engagées comme travailleuses, confor- 
mément à Pavis de M. le Capitaine Comman--- 
dant chef de zöne. 
Ces femmes ne pourront séjourner à Doun- 
gou, et seront passées sur la rive droite de 
la Doungou le jour de leur arrivée. Les chefs 
de poste les feront escorter de manière à 
empöcher leur Cvasion. 
Niangara, le 2 Acnt 1902. 
Le Commissaire de district ad interim, 
(s) Wacquez. 
L'une des feuilles de route portait les noms 
de 32 femmes arrivées à la colonne en Acut- 
Septembre 1902, il en reste encore 10, les 
22 autres sont mortes ou ont déserté, qduel- 
dues unes chez Bobandara. 
Ldeuxièeme feuille de route portait 
41 femmes, 13 sont mortes, 1 a 6 rapatriée 
PDour maladie, une a déserte, une a ét!6 emmenée 
ar un blance au Nil. Les autres femmes de- 
mandent à retourner chez elles, sauf 3 ou 
4 qui Epouseront légitimement des soldats. 
A mon passage à la Na-Tinga, M. le lieut. 
Couture me remit un acie des dépositions 
du’il avait recues de sis femmes de son poste, 
femmes provenant des deux contingents ren- 
seignées aux 2 feuilles de route ci-dessus signa- 
l6es. 
Ces dépositions sont abominables. 
M. Couture, en me remettant sa note, m'ex- 
prima sa douleur et ses scrupules Tofficier 
italien; il regrettait d'avoir pris du
	        
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