Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXVII. Jahrgang, 1916. (27)

GV 137 2 
nicht fern stand. Denn sie bot ihm ein will- 
kommenes Mittel, um die ihm sehr lästige Kon- 
kurrenz der Araber beim Erwerb der Elfenbein- 
schätze des Kongogebietes zu vernichten. 
In dem Dossier 5—26 Allemagne Divers. 
Traite. Commerce des armes findet sich: 
a) ein Bericht des Gesandten Baron Greindl 
in Berlin ohne Datum, der jedenfalls aber vom 
1. oder 2. November 1888 stammt, in welchem 
der Gesandte über eine Unterredung mit dem 
Grafen H. Bismarck berichtet. Dieser an den 
König direkt gerichtete Bericht nimmt in seinem 
Eingang Bezug auf eine Unterredung, die Graf 
Bismarck im Sommer oder Herbst 1888 mit dem 
König in Ostende über afrikanische Angelegen- 
heiten gehabt hatte. Greindl konnte nunmehr die 
dem König jedenfalls im Hinblick auf seine eigenen 
Pläne sehr willkommene Nachricht vermelden, daß 
die deutsche Regierung auf die Idee einer Emin 
Pascha-Hilfsexpedition vorläufig verzichtet habe. 
Denn sie beseitigte jede Gefahr, die der Verwirk- 
lichung der königlichen geheimen Absichten von 
seiten einer deutschen Konkurrenzunternehmung 
etwa drohen konnte. Diese Nachricht stimmte auch 
mit den Tatsachen überein. Nur konnte Greindl 
damals noch nicht übersehen, daß das deutsche 
Emin Pascha-Komitee trotz der ablehnenden Hal- 
tung der Reichsregierung und trotz aller amtlichen 
Warnungen fest entschlossen war, die Hilfsexpedition 
unter der Leitung des Dr. K. Peters dennoch zur 
Ausführung zu bringen. 
Au Roi 
Sire 
M. le Comte de Bismarck m'a fait prier 
aujourd’hui de passer chez lui et m'a parlé 
sommairement des entretiens relatifs à I’Afrique 
du'’il a eus avec Votre Majesté, à Ostende. 
Il ne peut plus étre question, m'a-t-iI dit, 
dans la situation ou se trouve la cöte orientale 
d’Afrique, d’aller au secours d’Emin Pacha. 
Le projet de l’expédition allemande est ajourné, 
car il n’'y aurait aucun mopyen de passer. II 
eüui à donc pas lieu de discuter pour le mo- 
ment l’affaire qui a fait lobjet des conver- 
sations de Votre Majesté. 
Le Comte de Bismarck m'a dit ensuite 
due les négociations avec I’Angleterre pour la 
répression des troubles à la côte d'Afrique, 
sont sur le point d'aboutir. Il ne reste plus 
duc quelques petites difficultés sur des points 
dle détail et l’accord sera tres probablement 
conclu dans les vingt-quatre heures. L'Alle- 
magne et I’'Angleterre vont faire proclamer 
Dar le Sultan de Zanzibar le blocus de toute 
la cöte. C'est le scul moyen, dit M. le secré- 
  
taire d'Etat des Affaires Etrangeères, d'en finir 
avec la traite, en empeöchant la sortie des es- 
claves et Ientrée des fusils, de la poudre et 
autres engins de guerre. 
L’Allemagne et I’Angleterre vont s'adresser 
collectivement au Portugal et à I’Etat du Congo 
pour leur demander leur concours afin d'aider 
à la suppression de la chasse aux esclaves. 
Cette démarche aura lieu dans duelques jours 
et M. le Comte de Bismarck m’'a prié d’'en 
éCcrire à Votre Majesté pour qu’Elle soit avertie 
de la demande qdui va Lui étre adressée. 
J'ai dit à M. le Comte de Bismarck qu’i! 
savait sans doute du'il n’y a pas d'’exportation 
d’esclaves par I’endroit oh les Etats de Votre 
Majesté touchent à la mer et que je lui serais 
obligé de me dire, si c'était déja possible, en 
duoi consiste le concours qdu'il compte réclamer 
d’Elle. 
M. le Comte de Bismarck m'a répondu que 
la portée des demandes qui seront adressées 
à Votre Majesté, n'est pas encore déterminée, 
mais due des à présent il peut me dire due 
I’Etat du Congo pourrait se rendre utile en 
interdisant Vimportation des armes, fusils, 
poudre ct autres engins de guerre. 
J’'ai répliqué en disant due P’introduction 
des armes perlectionnées est deja interdite à 
la cöte occidentale d'’Afrique en vertu d'un 
accord intervenu entre I’Etat du Congo et le 
Portugal; due les deux Etats M’'avaient pas 
cru devoir interdire P’introduction des armes 
communes, dites fusils de traite, qui sont 
indispensables aux neèegres pour la chasse. 
J’'aurais pu ajouter que c'est aussi le seul 
moyen de déiense éCventuel des indigèncs contre 
les traitants arabes. 
M. le Comte de Bismarck m’'a dit qu’il 
croyait néanmoins due le commerce des armes 
était encore fait au Congo par une maison 
hollandaise. II ne pouvait pas préeciser si# 
cette maison est établie sur la rive indépen- 
dante ou sur la rive portugaise. 
M. le Comte de Bismarck m’'a ensuite in- 
terrogé sur Tippo-Tip auquel Votre Majesté 
sait qduc la presse allemande est treès hostile. 
J'ai répondu due je n'avais sur Tippo-Tip 
due les renseignements vagues et contradictoires 
publiés par les journausx. 
M. le Comte de Bismarck m'a aussi dit 
due ei'est le Gouvernement francais qui lui a 
indiquc la voie à suivre à la cöte d'Afrique 
et qdui consiste à imiter ce qui a 6t6 fait en 
Oumam il F a quelques annéCes, lorsque ce 
pays a 6t6 mis en état de blocus par le Roi 
d'Oumam à la réquisition de la France. 
-
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.