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donner la défense de son pays dans un mo-!s
ment aussi critique que maintenante.
Am 11. August schrieb der mit der Bearbei
Circonstance
tung dieser Eingabe im Kolonialministerium be-
auftragte Beamte zu derselben:
»de propose de classer purement et simple--
ment. Le département u'a aucun pouyoir
pour réclamer meme momentanemeent le sieur
Martin. Le pays M’'a pas d’intétret à verser
dans le rang un officier condamné meme en
bremier degré pour des actes monstrueux du
genre de ceux reprochés au sieur Martin.“
Ein Genosse dieses Martin, der Tierarzt
Ferdinand Hubert, war wegen extorsion par
violences, attentat à la pudeur, outrages auzx
bonnes moeurs, arrestations arbitraires, détour--
nement usw. angeklagt. Er hatte, zum Teil in
Begleitung des Martin, den Eingeborenen ihr
Großvieh gewaltsam geraubt und dasselbe zu
seinem Vorteil an portugiesische Händler verkauft,
ebenso wie Vieh aus Herden, die dem Staat ge-
hörten. Zur Charakteristik der Sittlichkeitsver-
brechen, deren er und mehrere andere Angestellte
angeklagt waren, seien hier nur einige Anklage-
punkte angedeutet: .. ... 11. en novembre 1911
à Tshamba, se trouvant en eompagnie d'Ar-
boulot et Souville, avoir obligé la femme
Nalesh, à lui faire l'onanisme buccal
2 avoir ...attenté à la pudeur des nommés
Zama, Galula et Nalesh en obligeant le nommé
Zama à avoir en sa présence des rapports
pour se livrer à des razzias de bétail en terri-
toire portugais.
Je me suis demandé par duel concours de
le commandement de troupes
placées à la frontière et chargées de la paci-
lication d'une région troubléc était exercé par
un vötérinaire.
C'est ainsi, due j’#ai appris duc le dit
IIlubert remplissait à Dilolo les fonctions de
chef de poste.
II faut se rappeler qu’aprs l’arrangement
qdui a mis fin en 1910 à notre différent ave-
le Portugal à propos du lac Dilolo, des in-
structions avaient 6té envoyées en Afrique à
Pinitiation de la 1. direction générale pré-
serivant de prendre des mesures à Pelfet
d’étendre notre autorité sur la région pré-
Ccédement contestée dont les habitants avaient
completement Schappé à notre influence. C'’tait
au poste de Dilolo qu'était réservé cette action
politique qui requiait du tact et de Texpérienre.
Voilid due nous apprenons duc la direction en
a 6té confiée à un vötérinaire.
II est arrivé ce qui se serait produit simeme
Iß0## véEtérinaire ’avait pas été un misérablei le
rapport politique du Kasai pour 1911 nous
sexuels, ou à les simuler, avec la nommée
Galula . 14. avoir .. obligé la petite Lon-
gesa, ägée d'’environ 10—11 ans, à lui faire
Ponanisme buccaol 16 avoir obligé
le boy Mazele à avoir des rapports sexuels,
Ou à les simuler, avec une femme très agée
sur la terrace de sa maison.
Im Juli 1914 vom Appellgericht zu 2½ Jah=
ren verurteilt, wurde er im Maison Centrale in
Elisabethville interniert, obwohl seine Eltern und
Freunde wiederholt Gnadengesuche für ihn ein-
reichten.
Diese Vorgänge veraulaßten den stets eifrig
um eine Säuberung des belgischen Kolonial-
beamtentums bemühten Legationsrat Orts fol-
genden Stoßseufzer zu den Akten zu geben:
J’ai recu communication d'’un dossier judi-
ciaire concernant le nommé Hubert, voteri-
naire, accusé d’avoir commis des excès, des
actes de pillage et de violences sans nombre
dans la région de Dilolo (frontière portugaise).
Notamment ce fonctionnaire se serait rendu
dans IAngola avec une troupe de soldats pour
y rẽaliser le produit de ses rapines ou méme
aurait dẽjà appris que tout le ressort du poste
de Dilolo cétait dans un état de trouble grave.
Pour ce seul excereiee l'administration du vGté-
rinaire Iubert enregistrait 32 indigènes
tués.
C’est un nouve! exemple des
bien laits qgue l'achministration
belge assure aus populations qui
lui Ssont confiées: Lorsqu’felle a odecupé
la rive 0. du lac Albert le sang y a coulé
aussitöt, au Kivu notre administration à peine
installée, provoquait des troubles et de justes
Pplaintes, au Dilolo elle pille ’indigeène et le
massacre.
Dans cc dernier enas les responsabilités ne
reposent pas exclusivement sur l’auteur des
mélaits, ni mme sur ses chefs directs qui
n'ont cessé de réclamer le personnel in-
dispensable pour administrer les territcires
qui leur sont confiés. II ne suffit pas d’'’ordon--
ner à Fadministrations locale d’occuper des
hterritoires, il laut encore lui en fournir les
moyens. Le Gouvernement central ne
Fuequitte Das de „c dekvoir en jetant dans #ec
pays duelques individus incapables, dominés
par# dles instinets primitifs et privés de
Girection dui y portent la ruine.
Cet ineident met en lumière, d’autre part.
une eurieuse erreur de ’administration.
On peut se demander en effet quel röle un
Vétérinaire et un éléveur de bétail étaient