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Pavait promis dans une lettre à la Reine
Victoria.7)
Si tel stait votre avis je serais disposé
pour obtenir le Lunda ou une bonne part
d’intéresser I’'Angleterre à m’y appuyer. Je
ferais de grandes concessions dans la qduestion
des droits d’entrées) pour avoir le plus possible
du Lunda.
Le Lunda est riche, il me donnera des
recettes, i#l regorge de cacutchoue. Le Lunda
me fournirait aussi des recrues, cela diminue--
rait mes dépenses. Je crois me souvenir
due la liberté commerciale dans le bassin con-
ventionel du Congo n'’a plus qdue 15 ans à
durer, ) après cela tout le monde a sa liberté.
Les journaux hollandais 10) sont contre moi
plus violent que jamais. Servons- nous de
PF’ineident portugais pour terminer sous D’égide
de I’Angleterre Pincident hollandais par P’affaire
du Lunda et assurer ainsi mon agrandissement
et le triomphe de la Conférence de Bruxelles
due Lord Salisbury annoncerait à la rentrée
du Parlement« . . ..
Am 3. September 1900 schreibt der König
an Lambermont (Nr. 43):
„ .. Si le Portugal refuse et Darbitrage
et la médiation, il viole I’acte de Berlin. Je
Pense due nous devons solliciter la médiation
d’'une Puissance ou celle de I’Angleterre ou
celle de I'Allemagne ou celle du Pape? Signaler
toutes la violation de I’Acte de Berlin et dire
due si cet acte peut ainsi etre abrogé je ne
me crois plus lié par H’interdiction d’introduire
les droits d’entrée.1I)
7) Diese Stelle beweist, welche starke Unterstützung
der König bei seinen afrikanischen Plänen stets bei der
ihm so nahestehenden und gewogenen Rönigin fand.
) Die damals noch nicht zum Abschluß gelangten
Verhandlungen der Brüsseler Konferenz betrafen auch
die Frage der Zulassung von Einfuhrzöllen am Kongo
zuugunfsten der Finanzen des Kongostaates. Sie bildeten
für den König ein wesentliches Handelsobjekt mit den
eingelnen Staaten.
*) Die Berliner Kongokonferenz hatte die Dauer
der zollfreien Einfuhr im Kongobecken vorläufig auf
20 Jahre festgelegt. Die Brüsseler Konferenz beschloß
bekanntlich bereits 1890, dem Kongostaat die Erhebung
eimer zehnprozentigen Zollgebühr des Wertes der ein-
geführten Waren zu gestatten. Das war die erste
Durchlöcherung der Kongoakte.
10) Nur. die holländische Regierung widersetzte sich
lange und energisch im Interesse der Nieuwe Afri-
laansche Handelsvennootschap in Rotterdam der Ein-
führung dieser Einfuhrzölle, mußte aber schließlich
unter dem Druck der Mächte, besonders Englands, am
31. Dezember 1890 ihren Widerstand aufgeben.
I) Diese Außerung ist charakteristisch für die Auf-
fassung des Königs, mit welcher Leichtigkeit er even-
tuell den ihm durch die Kongoakte auferlegten Be-
stimmungen sich entziehen zu können glaubte.
II me semble qu'à tout prix je dois me
fortifier à Boma.12) Je vais acheter trois
torpilleurs et des canons. Pour le cas on le
Portugal aurait recours aus bons offices de la
France nous aurons sans doute à faire remarquer
due nous sommes liés à Larbitrage suisse, à
néögocier, à trainer et à notifier due la Belgique
est mon béritier. )3) Si la France de ce chef
élève des difficultés elle ne peut se charger de
se méler de la différence portugoise.“
Am 6. September 1890 folgt ein weiteres
Schreiben des Königs an Lambermont (Nr. 47):
Cher Baron,
„Jai reçu avec plaisir votre lettre de hier.
Wissmann qui est ici dit dufen Portugal
toute difficulte est facile à arranger avec de
T’argent.11) Je voudrais due M. de Grelle
sache qu'il n'y a pas à hésiter à employer
largement, s'il faut, ce moyen si efficace. J'ai
prié M. de Cuvelier s'il n’y a pas de paque-
bots Français ou Anglais arrivant sous peu à
Lisbonne de chiffrer un mot. Je voudrais due
le chiffre des Affaires Etrangères soit preété,
je n’'ai pas de chiffre particulier pour ma I#
gation. Je ferais chiffrer due (je) ne recule-
rais devant aucune dépense pour 6clairer par
la presse et hommes politiques et opinion pu-
blique en vue bonne entente. Ces mots# bonne
eantenter couvrent tout.=
Mille amitiés, cher Baron,
(s.) Léopold.
Am 24. Oktober schreibt der König an Lamber=
mont (Nr. 50):
Cher Baron,
* M. de Macedo voudrait que je me rende
utile aux Portugais à Londres. Quelles sont
les cartes qu’il met à cet effet entre mes mains?
Demandez -lui cela.
12) Das geschab durch die Erbauung des Forts
von Shinkalasa unterhalb Boma, des späteren
Schauplatzes des Truppenaufstandes vom 17. April 1900.
13) Durch das Testament vom 2. August 1889.
) Dieser Rat Wissmanns, der die Käuflichkeit
vieler der hohen und niederen portugiesischen Beamten
aus seinen Erfahrungen in den portugiesischen Kolonien
genügend kannte, fiel beim König, der die Wirksamkeit
dieses argumentum ad hominem in den zahlreichen
Kämpfen zur Verwirklichung seiner Pläne diesseits
und jenseits des Ogeans oft genug zu erproben Ge-
legenheit gehabt hatte, wie man sieht, auf einen gün-
stigen Boden. Manches spricht dafür, daß auch die
langen, vom 19. Februar bis zum 25. Mai 1891 sich
hinziehenden Verhandlungen zwischen den Vertretern
Portugals und des Kongostaates über die Lundafrage
trotz des anfänglichen Widerstandes der ersteren gegen
jedes Eingehen auf die Wünsche des Königs auf diesem
Wege ihre schließliche Erledigung gesunden haben
dürften. Der Eifer, mit dem sich die Vertreter Por-
tugals um die Erlangung kongolesischer Ordensbänder
bemühten (siehe weiter unten), wirkt jedenfalls komisch.