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avis dans le plus bref délai possible,
par une communication officielle, aux
autorités judiciaires competentes.
Article XII.
Les consuls- généraux, consuls,
vice - consuls ou agents consulaires
pourront faire arréter et renvoyer
soit à bord, soit dans leur pays, les
marins et toute autre personne faisant,
à quelque titre que ce scit, partie des
équipages des navires de leur nation,
dont la désertion aurait en lieu sur le
territonre méme de l’une des hautes
parties contractantes.
A cet effet, ils devront s'adresser
par écrit aux fonctionnaires com-
pétents et justiller, au moyen de la
présentation des registres des bati-
ments ou du role de I’équipage ou
d’autres documents officiels, ou bien,
si le navire était parti, en produisant
une copie authemtique de ces docu-
ments, que les personnes réclamées
faisaient réellement partie de l'équi-
page. Sur cette demande ainsi justi-
fiée, la remise des déserteurs ne
pourra étre refusée.
On donnera, en outre, aux dites
autoritecs consulaires tout secours
et toute assistance pour la recherche
et l'arrestation de ces déserteurs,
qui seront détenus, sur la demande
ecrite et aux frais de l’autorité con-
sulaire, jusqu’au moment ou ils seront
réintégrés à bord du batiment auquel
ils appartiennent, ou jusqu'a ce
qu’une occasion se présente de les
rapatrier.
Si toutefois, cette occasion ne
se présentait pas dans le délai de
deux mois, à compter du jour de
l'arrestation, ou si les frais de leur
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digen Gerichtsbehörden eine amtliche Mit-
theilung zu machen.
Artikel 12.
Die Generalkonsuln, Konsuln, Vize-
konsuln oder Konsularagenten können
diejenigen Seeleute und andere, aus
irgend einem Grunde zur Mannschaft
der Schiffe ihrer Nation gehörige Per-
sonen, deren Desertion auf dem Gebiete
des einen der hohen vertragenden Theile
selbst stattgefunden hat, verhaften und
an Bord oder in ihre Heimath zurück-
senden lassen.
Zu diesem Zwecke haben sie sich schrift-
lich an die zuständigen Beamten zu wen-
den und durch Vorlegung der Schiffs-
register oder Musterrollen oder anderer
amtlicher Schriftstücke, oder, wenn das
Schiff schon abgegangen sein sollte, durch
Vorlegung einer beglaubigten Abschrift
dieser Dokumente nachzuweisen, daß die
reklamirten Personen wirklich zur Schiffs-
mannschaft gehört haben. Auf einen in
dieser Art begründeten Antrag darf die
Auslieferung der Deserteure nicht verwei-
gert werden.
Auch soll den gedachten Konsular-
behörden jeder Beistand und jede Hülfe
behufs Aufsuchung und Verhaftung sol-
cher Deserteure gewährt werden; letztere
sollen auf schriftlichen Antrag und auf
Kosten der Konsularbehörde so lange in
Gewahrsam gehalten werden, bis sie an
Bord des Schiffes, zu dem sie gehören,
zurückgebracht werden, oder bis sich eine
Gelegenheit findet, sie heimzusenden.
Sollte jedoch diese Gelegenheit inner-
halb zweier Monate, vom Tage der Ver-
haftung an gerechnet, sich nicht darbieten,
oder sollten die Kosten der Gefangenhal-