W 986 2e0
samen Einvernehmen für nützlich und angemessen
halten, jedoch mit der Einschränkung, daß die
Gebietshoheit über die im Abkommen erwähnten
Dörfer nicht geändert werden darf.
Solche ÄAnderungen müssen auf Sonderkarten
klar eingetragen und den heimischen Regierungen
zur Genehmigung unterbreitet werden. Doch
sollen diese Abänderungen der geradlinigen Gren-
zen bis zur Genehmigung vorläufig als Grenzen
dienen und als solche beachtet werden.
Artikel 5.
Uberall, wo ein Wasserlauf die Grenze bildet,
soll sein Talweg die Grenze sein.
Wenn jedoch ein eigentlicher Talweg nicht zu
erkennen ist, sowie bei Schnellen, soll die Mitte
des Bettes die Grenze bilden.
Artikel 6.
Die beiden vertragschließenden Mächte ver-
pflichten sich beiderseits, die Häuptlinge, die in-
folge des vorliegenden Abkommens unter eine
andere Staatshoheit kommen, mit Wohlwollen
zu behandeln.
Überall, wo infolge des vorliegenden Abkom-
mens die Staatshoheit über ein Gebiet sich
#ndert, oder wo die Grenze Ortschaften oder das
zu den Ortschaften gehörige Gebiet schneidet,
sollen die Bewohner dieses Gebietes frei wählen
können, auf welcher Seite der Grenze sie sich
ansiedeln wollen, und es soll ihnen innerhalb
von sechs Monaten, von dem Tage ab gerechnet,
an dem die Grenzkommissare ihre Arbeiten be-
endigt haben, gestattet sein, auf dem Felde stehende
Ernten und überhaupt ihr gesamtes rechtmäßiges
Eigentum mit sich zu nehmen.
Artikel 7.
Zu Urkund dessen haben die Beauftragten
das vorliegende Protokoll aufgesetzt und mit ihren
Unterschriften versehen.
Geschehen zu Paris in doppelter Ausfertigung
am 12. September 1912.
Die deutschen Vertreter:
Gezeichnet: Meyer,
Marquardsen.
Zusatzbestimmungen.
J.
Nachdem sich die Französische Regierung bereit
gefunden hat, die Freiheit der Schiffahrt auf der
Lagune anzuerkennen gegen Erleichterungen, welche
jugeront utile et convenable, mais à la con-
dition de ne pas changer attribution des
Villages mentionnés dans le protocole.
Ces déviations devront étre indiquées claire-
ment sur des cartes Sspéciales et soumises à
T’approbation des deux Gouvernements. Toute-
foi, en attendant dufelles soient approuvées,
elles seront provisoirement valables et par
Suite respectées.
Article 5.
Quand la ligne frontière suit un cCours
d’egu, c’est le thalweg qui forme la limite.
Si cependant le thalweg proprement dit ne
peut étre déterminé, de méme sur les points
ou il existe des rapides, la ligne médiane du
cours d’eau sera la frontière.
Article 6.
Les deux puissances contractantes s'enga-
gent réciproquement à traiter avec bienveillance
les chefs indigèenes qui se trouveront, en exé
cution du présent Protocole, passer sous la
souveraineté de D’autre.
Partout on, sur les bases du présent
accord, une portion de territoire sera scus-
traite à I’autorité d’une puissance pour passer
sous celle de P’autre, ou lorsque la frontière
coupera des villages ou le territoire dépendant
de ces villages, les habitants en seront autori-
sés à choisir librement le cöté de la frontieère
sur lequel ils désirent se fixer. II8 pourront,
dans le délai de six mois après le jour ou
les travaux de la Commission d’abornement
auront pris fin, enlever leurs récoltes sur pied
ainsi due leurs biens.
Article 7.
En foi de quoi, les Délégués ont dressé
le présent Protocole et y ont apposé leurs
signatures.
Fait à Paris, en double expédition, le
12 septembre 1912.
Les Délégués frangais:
Signé: A. Duchéne.
Gaston Budin.
A. Meunier.
Dispositions Complémentaires.
J.
Le Gouvernement de la République fran-
çaise étant disposé à reconnaitre la liberté de
la navigation sur la lagune en Gchange des