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in jeder der beiden Kolonien die Ausbeutung der
Konzessionen durch Gesellschaften sicherzustellen, die
ihre Rechte nur von einer der beiden Staats-
gewalten herleiten.
IV.
Nleine Nonzessionen.
Artikel 40.
Die Konzessionen von 10000 ha und darunter,
die vor dem 12. März 1912 unter der Herrschaft
der Verordnungen vom 14. April 1900, 18. Fe-
bruar 1905 und 7. Oktober 1910 erteilt worden
sind und die ganz oder zum Teil unter die
deutsche Staatshoheit fallen, bleiben den Be-
stimmungen dieser Verordnungen unterworfen.
Für das deutsch gewordene Gebiet dieser Kon-
zessionen werden die der französischen Verwaltung
und den französischen Gerichtsbehörden über-
tragenen Befugnisse von der deutschen Verwaltung
und den deutschen Gerichtsbehörden ausgeübt
werden, ohne irgendwelche Einschränkung ihrer
Zuständigkeit und ihres freien Ermessens mit den
Anderungen, welche die zwischen den beiden Ver-
waltungen bestehenden Unterschiede in der Organi-
sation nach sich ziehen können.
Die vom Generalkommissar (Generalgouver-
neur) en Conseil d’Administration auf Grund
der Verordnungen vom 14. April 1900 und
18. Februar 1905 über die ländlichen Konzessionen
von 10000 ha und darunter ausgeübten Befug-
nisse sowie die auf Grund der Verordnung vom
7. Oktober 1910, betreffend die Verhältnisse der
Regierungskonzessionen von 10000 ha und dar-
unter, vom Generalgouverneur und den Lieute-
nants-gouverneurs ?en Conseil de gouverne-
ment- oder en Conseil d’administration-, von
den Receveurs des Domaines und den Ad-
ministrateurs de circonscription ausgeübten
Befugnisse gehen an die entsprechenden deutschen
Behörden über gemäß einer Verfügung, welche
die deutsche Staatsgewalt erlassen und im Amts-
blatt von Kamerun veröffentlichen wird.
Artikel 41.
Die dem Conseil du Contentieux durch die
Verordnungen vom 14. April 1900 und 7. Ok-
tober 1910 übertragene Gerichtsbarkeit wird, so-
lange nicht ein ihm entsprechendes Verwaltungs-
gericht besteht, den ordentlichen Gerichten erster
Instanz von Kamernn übertragen. Demzufolge
wird die deutsche Regierung die Zuständigkeit
dieser Gerichte anerkennen, indem sie von vorn-
herein darauf verzichtet, die auf Grund der all-
gemeinen deutschen Gesetze etwa als zulässig an-
genommene Einrede der Unzuständigkeit geltend
zu machen.
d’assurer, dans chacune des deux Colonies,
I’exploitation des concessions par des Sociétés
ne tenant leurs droits due d’'une seule des
deux Souverainetés.
Titre IV.
Petites Concessions.
Article 40.
Les concessions de 10 000 hectares et au-
dessous, attribuées avant le 12 mars 1912
sous le régime des arrétés des 14 avril 1900,
18 février 1905 et 7 octobre 1910 et qui
passent en totalité ou en partie sous la sou-
veraineté allemande, demeureront soumises
aux dispositions de ces arrétés; pour le terri-
toire de ces concessions devenu allemand, les
pouvoirs dévolus & I’Administration française
et aux juridictions françaises seront exercés
par I’Administration allemande et les juri-
dictions allemandes sans aucune restriction de
leur compétence et de leur liberté d’appré-
ciation, avec les modifications due pourront
entrainer les différences d’organisation existant
entre les deux Administrations.
Les attributions exercées par le Commissaire
général (Gouverneur général) en Conseil d'ad-
ministration en vertu des arrétés des 14 avril
1900 et 18 février 1905 relatifs aux con-
cessions rurales de 10 000 hectares et au-
dessous, ainsi due les attributions exercées,
en vertu de I’arrété du 7 octobre 1910 relatif
au régime des concessions domaniales de
000 hectares et au-dessous, par le Gou-
verneur général et les Lieutenants gouverneurs,
en Conseil de Gouvernement ou en Conseil
d’administration, par les Receveurs des Do-
maines et les Administrateurs des circon-
scriptions, seront exercées par les autorités
allemandes correspondantes, suivant Dindication
qui sera donnée par D’autorité allemande et
publiée dans le Amtsblatt du Cameroun.
Article 41.
Les attributions de juridiction conférées
au Conseil du Contentieux par les arrétés
des 14 avril 1900 et 7 octobre 1910 seront
dévolues aux tribunaux ordinaires de 17e in-
stance du Cameroun, aussi longtemps quil
n'y existera pas une juridiction administrative.
La Ccompétence de ces tribunaux sera reconnue
par le Gouvernement allemand, dui renonce
des àdà présent à se prévaloir de P’exception
d’incompétence qdu’il pourrait tirer de la légis-
lation générale allemande.