252 26
Auf dieses Schreiben erhielt er folgende
Antwort:
Anlage 2.
Etat Indépendant du Congo.
Lettre No. 4123 G.
Boma, le 7 novembre 1901.
Monsieur Pearce.
Par votre lettre No. 100 (C) du 30 sept.
dernier, vous demandez si étant muni de la
patente spéciale proscrite par ordonnance du
25 février 1898, vous pouvez commercer dans
le district du Lualaba-Kasai et acheter libre-
ment du cautchouc aux indigènes de cette
région.
Rien ne s'’opposc à cc due vous kassiez des
achats de Ccautchouc aux natifs. Cependant,
vous ne pouvez Scus aucun prétexte occuper
des terres et votre séjour dans une localité
duelconque ne peut étre qdue temporaire et
passager. La durée de votre séjour dans les
villages ainsi duc le genre d’installation due
vous adopterez ne pourront avoir le caractère
TW'une occupation effective, et vous vous sou-
mettrez à toutes les taxes qui atteignent les
agents de commerce.
Agréez
Le Vice-Gouverneur Général
(s.) E. Wangermee.
Am 15. Mai 1902 richtete der englische Ge-
sandte folgende weitere Zuschrift an den Kongo-
staat:
Particulière. British Legalion.
Mon cher M. de Cuvelier.
Je vous transmets à présent la communi-
„Cation officielle due je suis chargé de vous
adresser quant ausx facilitécs de commerce au
Congo. Jy ai fait allusion pendant notre con-
versation cet après-midi. Luant à la réponse
à mes ducstions antérieures — Féponsc due
vous avez bien voulu mettre entre mes mains
aujourd'hui — je vous prie de bien vouloir
sajouter à votre réponse le renseignement
suivant:
Par une lettre assignée à M. Pearce le
6 mai 1901 le Vice-Gouverneur Général
WangermTe a déclaréc due tout en examinant
les demandes soumises pour lobtention de
bails de parcelles de terres comprises dans les
centres urbains situés dans le Haut-Congo #à
I’Est de la rivièere Lukunga, exeeption était
provisoirement faite pour le distriet du
I. Unlaba-Kasai.
Pourriez vous me dire si cette réserve pro-
visoire quant au district du Lualaba-Kasai est
toujours maintenue?
Veuillez
(S.) Constantine Phipps.
Darauf legte de Cuvelier dem König am
20. Mai 1902 folgende Aufzeichnung vor:
Note pour le Roi.
Le Ministre d'Angleterre m'a adressé la
nouvelle communication ci-jointe au sujet des
difficultes qufaurait rencontrdes au Congo
M. Pearce. M. Phipps m’'a remis cette
correspondance lui-méme ct, prenant texte de
la lettre de M. Wangermée du 7 novembre
1901, il m'e demandé comment cette lettre
Douvait se concilier avec les dispositions de
Ii Acte de Berlin.
J’ai répondu au Ministre que, sans être
pour le moment autorisé à lui faire de déclara-
tion officiclle, je ne voyais, à mon sentiment
personnel, dans la lettre de M. Wangermeée,
rien qui Hüt contrairc à l’acte de Berlin; qdue
M. Pearce comme tout autre étranger, avait le’
droit de faire le commerce au Congo, mais due
ce ne l’autoriscrait pas à occuper des terres
dui ne lui uppartenaient pas, el duc la liberté
de commerce, telle due l’avait définie Sir
Edward Malet au Congrès de Berlin, n’avait
aucun rapport aver le régime foncier.
II parait, a dit le Ministre, qu'’on s'oppose
au Congo à#c due M. Pearec achèete ou loue
des terres dans le Haut-Congo. Je m’'ai pas
connaissance, ai-ie répondu, de semblable
Opbposition, mais i1l est Cvident duc M. Pearce
ne peut ancquérir de terre duc 'il trouve un
propristaire disposc à lui en céder. — En tous
„cas, a repris M. Phipps, à duel titre H’autorit#é
du Congo (dbéeide-t-elle duc, le séiour de
M. Pearce dans une localité duelconqdue ne
peut étre due temporaire et passager comme
l'a écerrit M. Wangermée?! Car, de par les
traitcs, M. Pearce a le droit de séjourner
librement on il lui plait aussi longtemps que
Ice lui convient.
Sans doutc, ai-je répondu, pour autant due
M. Pearce respecte la loi; mais encore une fois.
il n'a pas le droit de s’installer à titre per-
manent sur un terrain qui ne lui appartient
as.
Le Ministre a demandé due je veuille bien
lui répondre officiellement le plus töt pos-
sible.
Darauf schrieb der König auf einen Zettel mit
Bleistift flüchtig folgende Instruktion nieder: