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ne constituait point un engagement unilateral.
Elle n’'était que l’'un des termes d'une con-
vention Ssynallagmatique.
Cette convention ne fut pas cxécutée par
la France. ·
Le Gouvernement de l'Etat du Congo,
malgré ses réclamations réitérées, n'était pas
encore parvenu, à la fin de Pannée 1885. à
obtenir la remise des pièces qui lui étaient
indispensables pour l’émission de la loterie
promise.
Sans doute fallait-il attribuer la cause des
retards en lesquels le Gouvernement français
semblait se complaire aux attaques véhémentes
qdu'à Paris certaine presse dirigeait systé-
matiquement contre I’Etat. On Singéniait à
représenter celui-ei comme étant à bout de
resscurces et à la veille de devoir réaliser ses
possessions. La France aurait 6té, de la sorte,
appelée à réaliser le droit de préférence due
lui avaient concédé les arrangements d’apyril
1884 et de février 1885. Doens ces conditions
n! F avait-il pas intérét pour elle à refuser à
I’Etat les moyens de prolonger son existence?
Toutefois, au mois de janvier de T’année
186, Monsieur le Comte de Montebello an-
nonca d’une manidre okficielle et positive à
NMr. PAdministrateur général du Département
des Affaires Etrangères de I’Etat l’exécution
imminente des engagements pris par son Gou-
vernement.
Mais les négociations relotives à l’'Oubangui
dui s'ouvrirent peu après la retardèrent encore
et, au début de I’6t6, la remise des pieèces si
longtemps différéce était devenue de plus en
plus problématique. Le Gouvernement fran-
Cais se renfermait dans lattitude qdu’il avait
adoptéec, maintenant ses prétentions ctparaissant
résolu à n'en abandonner aucune.
Les pourparlers furent abandonnés; ciest
alors due surgit l’idée, à défaut d'une entente
directe et amiable, de recourir à un arbitrage.
Mr. Pirmez fut envoyé à Paris avec mission
de proposer cette solution extremc, et, en cas
de refus, d’offrir une transaction nouvelle.
NMr. de Freyeinet, Ministre des Affaires Etran-
geres, se déclara prét, des les premibres ouver-
tures, à deéférer le reglement du litige à un
tribunal arbitral. Ce n'était qufa regret, ce-
bendant, que le Gouvernement français s'y
résignait. Son sentiment, à cet 6gard, trans-
pirait dans une note du Comte de Montebello“
à Mr. van Eetvelde du 9 juillet 1886: La
stellte keineswegs eine einseitige Zusicherung dar.
Sie war nur eine der Bedingungen in einem
gegenseitigen Vertrag.
Dieser Vertrag wurde von Frankreich nicht
gehalten.
Die Regierung des Kongostaates war trotz
ihrer wiederholten Mahnungen Ende des
Jahres 1885 noch nicht dazu gelangt, diejenigen
Dokumente ausgehändigt zu erhalten, die ihr zur
Ausgabe der versprochenen Lotterie unentbehrlich
waren.
Ohne Zweifel war der Grund der Verzögerung,
in der sich die französische Regierung zu gefallen
schien, den heftigen Angriffen zuzuschreiben, die
in Paris eine gewisse Presse systematisch gegen
den Staat richtete. Man bemühte sich denselben
so hinzustellen, als sei er am Ende seiner Hilfs-
quellen angelangt und vor die Notwendigkeit
gestellt, seinen Besitz zu verkaufen. Frankreich
wärc hiernach dazu berufen gewesen, sein Vor-
zugsrecht geltend zu machen, das ihm dank der
Vereinbarungen vom April 1884 und Februar
1885 eingeräumt war. Hatte es unter solchen
Umständen nicht ein Interesse daran, dem Staat
die Mittel zur Verlängerung seines Bestandes
vorzuenthalten?
Im Jannar 1886 kündete der Graf von
Montebello dem Administrateur général des
Departements der Auswärtigen Angelegenheiten
dennoch die unmittelbar bevorstehende Ausführung
der von seiner Regierung übernommenen Ver-
bindlichkeiten an.
Aber die auf den Ubangi bezüglichen Ver-
handlungen, die bald darauf einsetzten, verzögerten
sie abermals, und im Beginn des Sommers war
die so lange verschleppte Übergabe der Dokumente
mehr und mehr problematisch geworden. Die
französische Regierung versteifte sich in der Haltung,
die sie eingenommen hatte, hielt ihre Forderungen
aufrecht und schien entschlossen, keine einzige auf-
zugeben.
Die Besprechungen wurden aufgegeben; da
tauchte die Idee auf, statt einer direkten und
freundlichen Verständigung Zuflucht in einem
Schiedsspruch zu suchen.
Herr Pirmez wurde nach Paris mit dem
Auftrag gesandt, diese äußerste Lösung vorzu-
„schlagen und im Falle der Ablehnung eine neue
Verhandlung anzubieten. Der Minister des
Außern de Freycinet erklärte sich bei Beginn
der Verhandlungen bereit, die Regelung des
Streites einem Schiedsgericht zu übertragen. Aber
nur mit Bedauern gab die französische Regierung
nach. Ihre diesbezügliche Ansicht erhellte aus
einer vom 9. Juli 1886 datierten Note des
Grafen von Montebello an van Eetvelde: Frank-