Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXVIII. Jahrgang, 1917. (28)

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donner la défense de son pays dans un mo-!s 
ment aussi critique que maintenante. 
Am 11. August schrieb der mit der Bearbei 
Circonstance 
tung dieser Eingabe im Kolonialministerium be- 
auftragte Beamte zu derselben: 
»de propose de classer purement et simple-- 
ment. Le département u'a aucun pouyoir 
pour réclamer meme momentanemeent le sieur 
Martin. Le pays M’'a pas d’intétret à verser 
dans le rang un officier condamné meme en 
bremier degré pour des actes monstrueux du 
genre de ceux reprochés au sieur Martin.“ 
Ein Genosse dieses Martin, der Tierarzt 
Ferdinand Hubert, war wegen extorsion par 
violences, attentat à la pudeur, outrages auzx 
bonnes moeurs, arrestations arbitraires, détour-- 
nement usw. angeklagt. Er hatte, zum Teil in 
Begleitung des Martin, den Eingeborenen ihr 
Großvieh gewaltsam geraubt und dasselbe zu 
seinem Vorteil an portugiesische Händler verkauft, 
ebenso wie Vieh aus Herden, die dem Staat ge- 
hörten. Zur Charakteristik der Sittlichkeitsver- 
brechen, deren er und mehrere andere Angestellte 
angeklagt waren, seien hier nur einige Anklage- 
punkte angedeutet: .. ... 11. en novembre 1911 
à Tshamba, se trouvant en eompagnie d'Ar- 
boulot et Souville, avoir obligé la femme 
Nalesh, à lui faire l'onanisme buccal 
2 avoir ...attenté à la pudeur des nommés 
Zama, Galula et Nalesh en obligeant le nommé 
Zama à avoir en sa présence des rapports 
pour se livrer à des razzias de bétail en terri- 
toire portugais. 
Je me suis demandé par duel concours de 
le commandement de troupes 
placées à la frontière et chargées de la paci- 
lication d'une région troubléc était exercé par 
un vötérinaire. 
C'est ainsi, due j’#ai appris duc le dit 
IIlubert remplissait à Dilolo les fonctions de 
chef de poste. 
II faut se rappeler qu’aprs l’arrangement 
qdui a mis fin en 1910 à notre différent ave- 
le Portugal à propos du lac Dilolo, des in- 
structions avaient 6té envoyées en Afrique à 
Pinitiation de la 1. direction générale pré- 
serivant de prendre des mesures à Pelfet 
d’étendre notre autorité sur la région pré- 
Ccédement contestée dont les habitants avaient 
completement Schappé à notre influence. C'’tait 
au poste de Dilolo qu'était réservé cette action 
politique qui requiait du tact et de Texpérienre. 
Voilid due nous apprenons duc la direction en 
a 6té confiée à un vötérinaire. 
II est arrivé ce qui se serait produit simeme 
Iß0## véEtérinaire ’avait pas été un misérablei le 
rapport politique du Kasai pour 1911 nous 
sexuels, ou à les simuler, avec la nommée 
Galula . 14. avoir .. obligé la petite Lon- 
gesa, ägée d'’environ 10—11 ans, à lui faire 
Ponanisme buccaol 16 avoir obligé 
le boy Mazele à avoir des rapports sexuels, 
Ou à les simuler, avec une femme très agée 
sur la terrace de sa maison. 
Im Juli 1914 vom Appellgericht zu 2½ Jah= 
ren verurteilt, wurde er im Maison Centrale in 
Elisabethville interniert, obwohl seine Eltern und 
Freunde wiederholt Gnadengesuche für ihn ein- 
reichten. 
Diese Vorgänge veraulaßten den stets eifrig 
um eine Säuberung des belgischen Kolonial- 
beamtentums bemühten Legationsrat Orts fol- 
genden Stoßseufzer zu den Akten zu geben: 
J’ai recu communication d'’un dossier judi- 
ciaire concernant le nommé Hubert, voteri- 
naire, accusé d’avoir commis des excès, des 
actes de pillage et de violences sans nombre 
dans la région de Dilolo (frontière portugaise). 
Notamment ce fonctionnaire se serait rendu 
dans IAngola avec une troupe de soldats pour 
y rẽaliser le produit de ses rapines ou méme 
aurait dẽjà appris que tout le ressort du poste 
de Dilolo cétait dans un état de trouble grave. 
Pour ce seul excereiee l'administration du vGté- 
rinaire Iubert enregistrait 32 indigènes 
tués. 
C’est un nouve! exemple des 
bien laits qgue l'achministration 
belge assure aus populations qui 
lui Ssont confiées: Lorsqu’felle a odecupé 
la rive 0. du lac Albert le sang y a coulé 
aussitöt, au Kivu notre administration à peine 
installée, provoquait des troubles et de justes 
Pplaintes, au Dilolo elle pille ’indigeène et le 
massacre. 
Dans cc dernier enas les responsabilités ne 
reposent pas exclusivement sur l’auteur des 
mélaits, ni mme sur ses chefs directs qui 
n'ont cessé de réclamer le personnel in- 
dispensable pour administrer les territcires 
qui leur sont confiés. II ne suffit pas d’'’ordon-- 
ner à Fadministrations locale d’occuper des 
hterritoires, il laut encore lui en fournir les 
moyens. Le Gouvernement central ne 
Fuequitte Das de „c dekvoir en jetant dans #ec 
pays duelques individus incapables, dominés 
par# dles instinets primitifs et privés de 
Girection dui y portent la ruine. 
Cet ineident met en lumière, d’autre part. 
une eurieuse erreur de ’administration. 
On peut se demander en effet quel röle un 
Vétérinaire et un éléveur de bétail étaient
	        
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