Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXVIII. Jahrgang, 1917. (28)

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Pavait promis dans une lettre à la Reine 
Victoria.7) 
Si tel stait votre avis je serais disposé 
pour obtenir le Lunda ou une bonne part 
d’intéresser I’'Angleterre à m’y appuyer. Je 
ferais de grandes concessions dans la qduestion 
des droits d’entrées) pour avoir le plus possible 
du Lunda. 
Le Lunda est riche, il me donnera des 
recettes, i#l regorge de cacutchoue. Le Lunda 
me fournirait aussi des recrues, cela diminue-- 
rait mes dépenses. Je crois me souvenir 
due la liberté commerciale dans le bassin con- 
ventionel du Congo n'’a plus qdue 15 ans à 
durer, ) après cela tout le monde a sa liberté. 
Les journaux hollandais 10) sont contre moi 
plus violent que jamais. Servons- nous de 
PF’ineident portugais pour terminer sous D’égide 
de I’Angleterre Pincident hollandais par P’affaire 
du Lunda et assurer ainsi mon agrandissement 
et le triomphe de la Conférence de Bruxelles 
due Lord Salisbury annoncerait à la rentrée 
du Parlement« . . .. 
Am 3. September 1900 schreibt der König 
an Lambermont (Nr. 43): 
„ .. Si le Portugal refuse et Darbitrage 
et la médiation, il viole I’acte de Berlin. Je 
Pense due nous devons solliciter la médiation 
d’'une Puissance ou celle de I’Angleterre ou 
celle de I'Allemagne ou celle du Pape? Signaler 
toutes la violation de I’Acte de Berlin et dire 
due si cet acte peut ainsi etre abrogé je ne 
me crois plus lié par H’interdiction d’introduire 
les droits d’entrée.1I) 
7) Diese Stelle beweist, welche starke Unterstützung 
der König bei seinen afrikanischen Plänen stets bei der 
ihm so nahestehenden und gewogenen Rönigin fand. 
) Die damals noch nicht zum Abschluß gelangten 
Verhandlungen der Brüsseler Konferenz betrafen auch 
die Frage der Zulassung von Einfuhrzöllen am Kongo 
zuugunfsten der Finanzen des Kongostaates. Sie bildeten 
für den König ein wesentliches Handelsobjekt mit den 
eingelnen Staaten. 
*) Die Berliner Kongokonferenz hatte die Dauer 
der zollfreien Einfuhr im Kongobecken vorläufig auf 
20 Jahre festgelegt. Die Brüsseler Konferenz beschloß 
bekanntlich bereits 1890, dem Kongostaat die Erhebung 
eimer zehnprozentigen Zollgebühr des Wertes der ein- 
geführten Waren zu gestatten. Das war die erste 
Durchlöcherung der Kongoakte. 
10) Nur. die holländische Regierung widersetzte sich 
lange und energisch im Interesse der Nieuwe Afri- 
laansche Handelsvennootschap in Rotterdam der Ein- 
führung dieser Einfuhrzölle, mußte aber schließlich 
unter dem Druck der Mächte, besonders Englands, am 
31. Dezember 1890 ihren Widerstand aufgeben. 
I) Diese Außerung ist charakteristisch für die Auf- 
fassung des Königs, mit welcher Leichtigkeit er even- 
tuell den ihm durch die Kongoakte auferlegten Be- 
stimmungen sich entziehen zu können glaubte. 
  
II me semble qu'à tout prix je dois me 
fortifier à Boma.12) Je vais acheter trois 
torpilleurs et des canons. Pour le cas on le 
Portugal aurait recours aus bons offices de la 
France nous aurons sans doute à faire remarquer 
due nous sommes liés à Larbitrage suisse, à 
néögocier, à trainer et à notifier due la Belgique 
est mon béritier. )3) Si la France de ce chef 
élève des difficultés elle ne peut se charger de 
se méler de la différence portugoise.“ 
Am 6. September 1890 folgt ein weiteres 
Schreiben des Königs an Lambermont (Nr. 47): 
Cher Baron, 
„Jai reçu avec plaisir votre lettre de hier. 
Wissmann qui est ici dit dufen Portugal 
toute difficulte est facile à arranger avec de 
T’argent.11) Je voudrais due M. de Grelle 
sache qu'il n'y a pas à hésiter à employer 
largement, s'il faut, ce moyen si efficace. J'ai 
prié M. de Cuvelier s'il n’y a pas de paque- 
bots Français ou Anglais arrivant sous peu à 
Lisbonne de chiffrer un mot. Je voudrais due 
le chiffre des Affaires Etrangères soit preété, 
je n’'ai pas de chiffre particulier pour ma I# 
gation. Je ferais chiffrer due (je) ne recule- 
rais devant aucune dépense pour 6clairer par 
la presse et hommes politiques et opinion pu- 
blique en vue bonne entente. Ces mots# bonne 
eantenter couvrent tout.= 
Mille amitiés, cher Baron, 
(s.) Léopold. 
Am 24. Oktober schreibt der König an Lamber= 
mont (Nr. 50): 
Cher Baron, 
* M. de Macedo voudrait que je me rende 
utile aux Portugais à Londres. Quelles sont 
les cartes qu’il met à cet effet entre mes mains? 
Demandez -lui cela. 
12) Das geschab durch die Erbauung des Forts 
von Shinkalasa unterhalb Boma, des späteren 
Schauplatzes des Truppenaufstandes vom 17. April 1900. 
13) Durch das Testament vom 2. August 1889. 
) Dieser Rat Wissmanns, der die Käuflichkeit 
vieler der hohen und niederen portugiesischen Beamten 
aus seinen Erfahrungen in den portugiesischen Kolonien 
genügend kannte, fiel beim König, der die Wirksamkeit 
dieses argumentum ad hominem in den zahlreichen 
Kämpfen zur Verwirklichung seiner Pläne diesseits 
und jenseits des Ogeans oft genug zu erproben Ge- 
legenheit gehabt hatte, wie man sieht, auf einen gün- 
stigen Boden. Manches spricht dafür, daß auch die 
langen, vom 19. Februar bis zum 25. Mai 1891 sich 
hinziehenden Verhandlungen zwischen den Vertretern 
Portugals und des Kongostaates über die Lundafrage 
trotz des anfänglichen Widerstandes der ersteren gegen 
jedes Eingehen auf die Wünsche des Königs auf diesem 
Wege ihre schließliche Erledigung gesunden haben 
dürften. Der Eifer, mit dem sich die Vertreter Por- 
tugals um die Erlangung kongolesischer Ordensbänder 
bemühten (siehe weiter unten), wirkt jedenfalls komisch.
	        
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