-----942--------- Art. 102.
Toute confiscation, amende, ou
Pénalité, devra étre prononcée pour
les Gtrangers par la juridiction con-
Sulaire et pour les sujets marocains
par Ia juridiction Chérifienne.
Art. 103.
Dans la region frontière de I Al-
gErie, Tapplication du L. sent régle-
ment restera Taffaire exclusive de
la France et du Marcc.
De méme, Tapplication de ce
reglement dans le Riff et, en général,
dans les régions frontières des Pos-
Sessions espagnoles, restera laflaire
exclusive de IEspagne et du Maroc.
Art. 104.
Les dispositions du présent regle-
ment, autres que celles qdui s'appli-
duent aux penalités, pourront étre
revisées par le Corps Diplomatique
à Tanger, statuant à Punanimité des
voix, et d’accord avec le Makhzen,
à Texpiration d’un delai de deux
ans à dater de son entree en vigueur.
Chapitre V1I.
Declaration relative aux services
publics et aux travaux publics.
Art. 105.
En vue d’'assurer T’application du
principe de la liberte Cconomique
Sans aucune inégalité, les Puissances
Signataires déclarent qufaucun des
Services publics de PEmpire Chérifien
ne pourra étre aliené au profit Tin-
téeréts particuliers.
Artikel 102.
Jede Einziehung, Geldstrafe oder
sonstige Strafe muß bei fremden Staats-
angehörigen von der Konsulargerichts-
barkeit und bei marokkanischen Unter-
tanen von der scherifischen Gerichtsbarkeit
ausgesprochen werden.
Artikel 103.
In dem an Algerien grenzenden Ge-
biete soll die Amwendung dieses Reglements
ausschließlich Sache Frankreichs und
Marokkos sein.
Ebenso soll die Anwendung dieses
Reglements im Riffgebiet und allgemein
in den an die Spanischen Besitzungen
grenzenden Gebieten ausschließlich Sache
Spaniens und Marokkos sein.
Artikel 104.
Die Bestimmungen dieses Reglements
können, abgesehen von den Strafbestin-
mungen, durch einstimmigen Beschluß
des diplomatischen Korps in Tanger
und im Einvernehmen mit dem Makhzen
nach Ablauf einer zweijährigen Frist
von ihrem Inkrafttreten an gerechnet
einer Revision unterzogen werden.
Sechstes Kapitel.
Erklärung betreffend den öffenkilchen
Dienst und die öffentlichen Arbeiten.
Artikel 105.
Um den Grundsatz der wirtschaftlichen
Freiheit ohne jede Ungleichheit zu sichern,
erklären die Signatarmächte, daß kein
Zweig des öffentlichen Dienstes im
Scherifischen Reiche zu Gunsten von
Sonderinteressen vergeben werden darf