Article 16.
Les consuls-gendraux, consuls et
vice-consuls ou agents Consulaires pour-
ront faire arreéter et renvoyer, soit à
bord, soit dans leur Pays, les marins
et duelque autre personne que ce soit,
faisant partie de Téquipage des navires
marchands de leur nation qui auraient
deserté.
A cet effet, ils devront *'adresser
Par écrit aux autorités locales compe-
tentes, et justifter, au moyen de la
Presentation des registres du navire
on du role de Tequipage, ou, si le
navire etalt parti, par une copie authen-
tique des documents susenonceès, que
les personnes rößlamées faisaient ré-
ellement partie de Töquipage. En vue
de cette demande ainsi justifice, on ne
bourra refuser la remise de ces indi-
vidus. On donnera, en outre, auxdits
agents consulaires tout secours et toute
assistance pour la recherche et Tarresta-
tion de ces déserteurs, lesquels seront
conduits dans les prisons du Pays et
57 seront détenus à la demande et aux
frais du consul ou vice-Cconsul, jusqu'a
ce que celui-cei trouve une occasion
Dour les rapatrter. «
Cet emprisonnement ne pourra durer
Plus de trois mois; après lesquels, et
moyennant un avis donné au consul
trois jours à Pavance, la liberté sera
rendue au prisonnier, qdui ne pourra
Etre incarcêre de nouveau pour la meme
cause.
Toutefois, si le deserteur ayait
commis quelque deélit à terre, Tauto-
ritè locale pourrait sursecoir à Tezxtra-
dition jusqu’à ce due le tribunal ait
rendu sa sentence, et due celle-ci ait
recu pleine et entière execution.
Les Hautes Parties contractantes con-
viennent qdue les marins et autres indi-
vidus de Téquipage, sujets du Pays
113 —
Artikel 16.
Die Generalkonsuln, Konsuln, Vize-
konsuln und Konsularagenten können die-
jenigen Seeleute und andere zur Mann-
schaft gehörige Personen, welche vom
Bord der Handelsschiffe ihrer Nation auf
das Gebiet des anderen Theils entwichen
sind, verhaften und an Bord oder in
ihre Heimath zurücksenden lassen.
Zu diesem Zwecke haben sie sich schrift-
lich an die kompetente Lokalbehörde zu
wenden und durch die Schiffsregister oder
Musterrollen, oder, wenn das Schiff schon
abgegangen sein sollte, durch beglaubigte
Abschriften dieser Dokumente nachzuweisen,
daß die reklamirten Personen wirklich
zur Schiffsmannschaft gehört haben. Auf
einen in dieser Art begründeten Antrag
darf die Auslieferung der Deserteure nicht
verweigert werden. Auch soll den gedachten
Konsularbeamten jeder Beistand und jede
Hülfe Behufs Aufsuchung und Verhaftung
solcher Deserteure gewährt werden, letz-
tere sollen auf den Antrag und auf Kosten
des Konsuls oder Vizekonsuls in die
Ortsgefängnisse abgeführt und daselbst
in Gewahrsam gehalten werden, bis dieser
Gelegenheit zur Heimsendung findet.
Diese Gefangenhaltung darf nicht länger
als drei Monate dauern. Nach Ablauf
dieser Frist und nach drei Tage vorher
erfolgter Benachrichtigung des Konsuls
wird der Verhaftete in Freiheit gesetzt,
ohne aus demselben Grunde wieder ver-
haftet werden zu können.
Wenn der Deserteur am Lande eine
strafbare Handlung begangen hat, so
kann die Lokalbehörde die Auslieferung
beanstanden, bis das Gericht die Ent-
scheidung gefällt hat und diese vollstän-
ig vollstreckt worden ist.
Die Hohen kontrahirenden Theile sind
darüber einverstanden, daß Seeleute und
andere Personen der Mannschaft, welche