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Nr. 57.
Téléegramme adressé par M. Davignon, Ministre
des Affaires Etrangères, aux Ministres du Roi
à Paris et à Londres.
„ Bruzelles, 7. aot 1914.
La Belgique souhaite, due la guerre ne
soit pas éCtendue en Afrique centrale. Le Gou-
verneur du Congo belge a# recu pour instruc-
tions d’observer une attitude strictement défen-
Sive. Priez le Gouvernement français (anglais)
de faire savoir si son intention est de proclamer
lIa neutralité au Congo française (colonies bri-
tanniques du bassin conventionnel du Congo),
conformément à ’article onze de I'Acte général
de Berlin. Un télécgramme de Boma annonce
due les hostilités sont probables entre Français
et Allemands dans I’Ubangi.
(s.) Davignon.=
Nr. 58.
Lettre adressée par M. Davignon, Ministre des
Affaires Etrangères, aux Ministres du Roi à
Paris et à Londres.
„ Bruxelles, le 7 scoüt 1914.
Monsieur le Ministre,
Comme suite à mon télégramme de ce
matin, j’ai Phonneur de vous prier de porter
à la connaissance du Gouvernement français
(anglais) I’information suivante:
Tout en prescrivant au Gouverneur Général
du Congo de prendre des mesures de défense
sur les frontières Ccommunes de la colonie belge
et des colonies allemandes de l’Est africain et
du Cameroun, le Gouvernement du Roi a invité
ßce haut fonctionnaire à s'abstenir de toute
action offensive contre ces colonies.
Vu la mission civilisatriee commune aux
nations colonisatrices, le Gouvernement belge
désire, en effet, par un souci d’humanité ne
pas éStendre le champ des hostilités à 1'Afrique
centrale. 11 ne prendra donc point l’initiative
d’infliger une pareille épreuve à la civilisation
dans cette région et les forces militaires qu’il
y possède n’'entreront en action due dans le
cas ou elles devraient repousser une attaque
directe contre ses possessions africaines.
J’attacherais du prix à savoir si le Gou-
vernement de la République (de S. M. bri-
tannique) partage cette manière de voir et, le
cas éGchéant, s'il entre dans ces intentions, à
I’occasion du conflit achluel, de se prévaloir de
la disposition de Darticle 11 de I’Acte général
Nr. 57. (UÜbersetzung.)
Telegramm des Ministers des Auswärtigen,
Herrn Davignon, an die Königlichen Gesandten
in Paris und London.
„Brüssel, 7. August 1914.
Belgien wünscht, daß der Krieg nicht
auf Zentralafrika ausgedehnt werde. Der
Gouverneur von Belgisch-Kongo hat Weisungen
erhalten, eine streng defensive Haltung zu beob-
achten. Bitten Sie die französische (englische)
Regierung um Erklärung darüber, ob sie in Über-
einstimmung mit Art. 11 der Berliner General-
akte die Verkündung der Neutralität im fran-
zösischen Kongo (in den britischen Kolonien des
konventionellen Kongobeckens) beabsichtigt. Ein
Telegramm aus Boma meldet das Bevorstehen
von Feindseligkeiten zwischen Franzosen und
Deutschen im Ubangigebiet.
(gez.) Davignon.“
Nr. 58. (Ubersetzung.)
Schreiben des Ministers des Auswärtigen,
Herrn Davignon, an die Königlichen Gesandten
in Paris und in London.
„Brüssel, 7. August 1914.
Herr Minister!
In Verfolg meines Telegramms von heute
morgen habe ich die Ehre, Sie zu bitten, der
französischen (englischen) Regierung folgendes zur
Kenntnis zu bringen:
Die Königliche Regierung hat den General-
gouverneur vom Kongo angewiesen, an den
Grenzen der belgischen Kolonie gegen die deut-
schen Kolonien Ostafrika und Kamerun Verteidi-
gungsmaßnahmen zu treffen; zugleich aber hat
sie diesen hoheen Beamten aufgefordert, sich jeder
Offensivbewegung gegen diese Kolonien
zu enthalten.
Im Hinblick auf die zivilisatorische Mission,
an der alle kolonisierenden Nationen teil haben,
wünscht die belgische Regierung in der Tat im
Interesse der Menschlichkeit den Schauplatz der
Feindseligkeiten nicht auf Zentralafrika auszu-
dehnen. Sie wird also nicht die Initiative dazu
ergreifen, das Kulturwerk in dieser Gegend durch
solche Maßnahmen in Frage zu stellen; vielmehr
wird sie ihre dort stehenden Streitkräfte erst dann
in Tätigkeit treten lassen, wenn sie gezwungen
würden, einen unmittelbaren Angriff gegen ihre
afrikanischen Besitzungen zurückzuweisen.
Es wäre für mich von großem Wert, zu er-
fahren, ob die Regierung der Republik (Seiner
britischen Majestät) diese Auffassung teilt und —
gegebenenfalls —, ob es in ihrer Absicht liegt,
anläßlich des gegenwärtigen Konflikts von der
Bestimmung des Art. 11 der Berliner General-
2“