G 120 20
vignon an den Kolonialminister Renkin vom
28. Dezember 1911. Es betrifft ein Memoran=
dum der Congo Reform Association an Sir
Edward Grey, in dem auf Seite 16 die belgische
Regierung angeklagt wird, „de violer systéma-
tiquement les engagements internationaux
qu’il a souserite en ce dui concerne le régime
des armes en Afrique“. „Ne vous serais fort
obligé, M. le Ministre, de vouloir bien me
fournir, sur les différents points soulevés par
le memorandum de la C. R. Asscciation, une
note qui me permette de répondre, le cas
Ghéant, aux duestions que me poserait le Mi-
nistre de la Grande Bretagne sur l’exécution
de nos obligations internationales, particu-
lièrement en matière d’armes.. “
23—7888. Auszug aus der Antworts Renkins
an Davignon: „ II est établi d'’après les
renseignements due notre Département a pu
réunir due l’administration congolaise n
distribué naguère aux indigènes de I’Uele de
nombreux kusils à piston.
#ne plus remettre de fusils à piston et de
poudre qdu’aux seuls chefs „jouissants de la
confiance du Gouvernement“, mais cette re-
commandation interprötéce trés largement
n'empẽeha pas Pentrée dans le district pré-
eEité de duantités importantes d'’armes à feu.
Lorsqu’fen 1908 je pris la direction des
affaires coloniales, je rescolu de réagir contre
Cet abus. A diverses Cecasions, j'ai rappele
aux autorités locales due les armes dites per-
feetionnées ne pourraient étre délivrées à
titre de rémuneration aux prestataignes, ni
Comme articles d’échange aux indigènes qui
apportaient aux postes de I’Etat de T’ivoire
et du cautchouce. En méme temps f’ordonnai
de restraindre graduellement le nombre des
fusils à piston du’il SCtait d’usage de remettre
En ce
comme cadeaux aux chefs indigènes.
qui concerne le distriet de l'Uele le nombre
de ces armes envoyées à cette fin qui était
encore de 730 en 1909, fut ramené à 185 en
1910. Aucun envoi n’'en a plus été fait depuis
cette é6poque.“ .
Vergleicht man aber diese amtliche Außerung
des Ministers mit dem im nachstehenden abge-
druckten Bericht der ihm unterstellten Behörden,
so sieht man, daß diese Zündhütchen-Gewehre auch
noch 1911 in Manjema und am Uele sowie am
Aruwimi als Tauschartikel munter weiter ver-
wendet wurden, und daß sie am Aruwimi, wie der
Inspektor De Meulemcester sich ausdrückt, „und
Véritable monnaie“ darstellten.
Da nun diese Gewehre auch am Kongo nicht
an den Bäumen zu wachsen bflegen, sondern
En 1901 une eir-
culaire du Gouverneur Général préserivit de
durch die staatliche Verwaltung in Europa für
den Export nach dem Kongo bestellt werden und
im übrigen doch auch die Zollkontrolle am unteren
Kongo passieren mußten, so sieht man, daß die
Ausführungen des Ministers Renkin auf eitel
Flunkerei hinausliesen, und daß man im Ernst
gar nicht daran dachte, sich an die Bestimmungen
der Brüsseler Akte zu halten. Genau so, wie man
zur Zeit der van Kerckhovenschen Expedition sich
nicht geniert hatte, den Azande-Häuptlingen am
Uele Tausende von Hinterladern für die von
jenen gestellten Hilfstruppen zu liefern.
Diese Art der Behandlung der Waffenfrage
liefert ein Beispiel für die Unaufrichtigkeit, mit
der die Kongoverwaltung auch noch in neuester
Zeit und auch nach der Annexion vorzugehen
und die Reklamationen fremdländischer Regie-
rungen zu behandeln beliebte.
23—7984.
Ministere des Colonies
1. Direction générale
Justice et Instruction publique
1. Direction
1. Division
No. 26.
Bruxgelles, le 12 Janvier 1912.
Note pour les 2e et 3e Directions
générales.
I.a 1e Dircction Générale a I’honneur de
communiquer aux 2e et 3e Directions Géné-
rales, à chacune pour ce qui la concernc, lu
lettre de Mr. le Ministre des Affaires étran-
geres du 28. Dec. dernier (Oon P’n° C I ½2)
ainsi que la correspondance antérieure échan-
gẽe entre les deux Départements concernant
la portéc de l’article du Déeret du 22 mars
1910.
Les 2e et 3e Directions Générales verront,
d’'autre part, due Mr. le Ministre des Affaires
Etrangères exprime le désir de recevoir une
note qdui lui permette de répondre, le cas
éGhéant, aux questions due lui poserait le Mi-
nistre de la Grande Bretagne sur l’exécution
de nos obligations internationales, particu-
lièrement en matière TW’armes.
La 1e Direction Générale prie les 2e ct 3e
Directions Générales de vouloir bien examiner
la possibilité de Satisfaire à cette dernière
demande.
Les renseignements dont dispose la le
Direction générale tendraient plutöt à con-
füirmer 1e bien kondék des affirma-
tions dl’après lesquelles les engagements
internationaux en ce qui concerne le régime
des armes ne seraient pas esacte-