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balance aussi avantageuse due possible,
sans due notre ligne frontière ne puisse
nulle part se rapprocher à moins de 40 milles
du Nil.
I.a reconnaissance de M. Lemaire devra
nous ẽclairer sur nos intérẽts: l'Etat Indép. du
Congo n'entend pas prẽtendre à tout son droit,
tel que l'indique la convention signẽe par
I’Angleterre en 1894.
Il estime toutefois qu'une convention ne
peut étre modiliée due bilatéralement, et con-
sidère comme trop petit le territoire dont on
voudrait du’il se contente. En tout cas, il veut
en connaitre, et la configuration, et la nature
exacte actuelle.
Dans ce but, le Gouvernement a décidé de
confier à M. le Capitaine Lemaire, la mission
WT’établir rapidement le levé de la région com-
prisec dans les limites indiquées par les An-
glais, et dans les territoires limitrophes. Notre
Chef de mission aurait à rechercher aussi, §'il
n’existe pas aux environs et au-dessus du
parallele 6% 30° J., plus spécialement le long
de la frontière française, des terrains riches
due IEtat pourrait réclamer.
II se peut qdufau lieu du quadrilatère in-
diqus par les Anglais, nous ayons intéreét à le
transformer, de facon à lui donner une forme
Plus allongée, et inclinée vers I’Ouest. Cette
importante qducstion devra etre studiée sur les
lieux par M. Lemaire. II aura à nous donner
à cet égard son avis motivé, dés qdu’'’il le
pourra. II est bien éGvident due, pour due nous
nous décidions à des changements, il faut que
nous y ayons des intérsts très sérieux. Le
Capitaine Lemaire aura également, en vue de
faciliter sa mission, à fonder deux postes de
reconnaissanee et (’observations astrono-
miques, qui seront maintenus jusqu'’d ce due
I’Etat décide que la tüche du chef de la mission
est accomplie. Ces postes seront placés vers le
Darallele 6° 30° N., mais un peu au Sud de
cette ligne et serviront à rassembler tous les
renseignements due nous avVons intérét à con-
naitre: fertilité du sol;j densité de la popula-
tion; industries des populations; limites des
tribus; richesses minérales; etc. II est formelle-
ment prescrit à M. Lemaire de ne s'immiscer
en rien dans l’administration du pays, ni de
Poser aucun acte politique.
M. Lemaire n'aura à négocier avec per-
sonne. 8Si des observations lui staient faites
par des personnages officiels, il aurait à trans-
mettre ces observations à Bruxzelles. II ne
Peut peser sur lui aucune responsabilité. II
#'est responsable due de la compléte exéeecution
des présentes instructions.
Les travaux de la mission devront eétre
conduits en s'’inspirant de nos ordres, et de
manière à amener le plus rapidement possible
des résultats tangibles et de nature à nous
GEclairer sur nos intéröts. Tout d'abord, un
point vers les Sources de la rivière Fei devra
#"atre fixé par ses coordonnées gé0graphiques,
ßce premier résultat acquis, cette rivière sera
descendue jusque vers le 6° 30° N
Lu mission s’éloignera ensuite vers le Nord
Ouest, au-dessus du 6° 30°, en étudiant aussi
profondément due possible les pays traversés,
t sc renseignant sur les parties fertiles qui
pourraient se trouver au N. du 6° 30°, plus
spécialement le long de la frontière française,
du’il lui est déefenduc de traverser, tout comme
il lui est formellement interdit de se rapprocher
à moins de 40 milles du Nil.
Vor einer kurzen Darlegung der Ergebnisse
der Lemaireschen Expedition sei noch erwähnt,
daß die Verhandlungen zwischen Brüssel und
London über die Ausdehnung des neuen Pacht-
gebietes inzwischen ihren Fortgang nahmen. Sie
zeitigten aber kein befriedigendes Ergebnis. Am
19. September 1903 erklärte der Kongostaat in Be-
antwortung einer englischen Note vom 20. Juni,
daß das von England angebotene neue Ersatz-
gebiet, das kaum den achten Teil des ursprüng-
lichen Pachtgebietes umfasse, nur gleichsam als
Reugeld (arrhes) angenommen werden könne,
vorausgesetzt, daß England einwillige, als Ost-
grenze des Kongostaates vom 1.° südl. Br. an
den 30. Meridian bis zu seinem Schnittpunkt mit
der Nil-Kongo-Wasserscheide anzunehmen (statt der
von England vorgeschlagenen Linie: 30. Meridian
bis Edward Sce, Westufer des Semliki, Westufer
des Albert Sees bis 3 Miles nördlich Mahagi,
dann gerade Linie bis zum nächsten Punkt der
Kongo-Nil-Wasserscheide und dieser entlang bis
zur Quelle des Yei), daß ferner die Grenze im
Yei-Gebiet nicht im Talweg desselben, sondern
östlich von diesem Fluß verlaufe, und daß das
Ausführungskomitee der geplanten Nileisenbahn
eine andere Zusammensetzung erfahre.
Vor allen Dingen forderte man aber in
Brüssel, daß über die übrigen Punkte des Ab-
kommens ein Schiedsrichter angerufen werden
solle, der zu entscheiden habe, ob die von England
gebotenen Bedingungen ein hinreichendes Aqui-
valent für die vom Kongostaat aufgegebenen
Rechte, namentlich hinsichtlich der Konzessionen
der beiden Kompanien bilde. Falls der Schieds-
spruch verneinend ausfalle, hätten die Parteien
zu versuchen, wenn nötig, außerhalb des Sudan
eine Kompensation für die vom Kongostaat auf-
gegebenen Rechte zu finden. Die Räumung von