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Tout le monde peut faire le commerce au
Congo et y ötre proprictaire s'il trouvc à
acheter — propriéèté —. Personne n'est Lorcé
au Congo de vendre ses proprictés, les indi-
genes sont libres de trafiquer les produits de
leur cultures mais non pas d’aller recolter sur
des terrains dui ne leur uappartiennent pas et
de vendre des recoltes qui appartiennent à
HdS'w'autres. Tout le monde peut résider au
Congo pourvue du’'il sc conforme auf lois,
mais S'il veut y rester en dehors des lois la
situation tombe sous le coup des lois.
M. Wangermée ne pourrait autoriser M. Pearce
à résider quc dans les conditions Iégales.
Diese flüchtig hingeworfenen ironischen Zeilen
stellen den Kernpunkt der von ihm seit 1891 ein-
geleiteten, für ihn so erfolgreichen Domanial=
politik dar.
M. Phipps erhielt folgende Antwortnote, die
der König im Entwurf ausdrücklich selbst
zeichnete:
(No. 7428 le 24 Mai 1902)
II Division.
Bruxgelles, le 24 mai 1902.
Monsicur le Ministre.
J'ai Phonneur d’accuser la réception de la
leitre de Votre Excellence du 15 courant, me
transmettant Ccopie d’une correspondance entre
M. le Vice-Gouverncur Général Wangermée et
M. A. Pearce. Je crois utile de constater duc
cette correspondance a été éCchangée, alors
Gdu'antérieurement M. Pearce, agissant au
nom d'un syndicat belge, avait demandé à
brendre en location certaines parcelles de
terres dans le district du Lualaba-Kasai, de-
mandes auxquelles I'Administration des
Finances M’avait pas jugé devoir donner une
suite fabvorable. — Cest dans ces eirconstances
due M. Wangermée, dans sa lettre du 7 no-
vembre 1901, a rappelé à M. Pearce qu'’il ne
Douvait oecuper de terres à la possession des-
duchles il n’avait pas de titre. II va sans dire
G'ailleurs, comme j’ai eu Phonneur de le dé-
clarer à Votre Excellence, due la libertée de
séjourner au Congo y existe entière pour les
étrangers comme pour les nationauf, sous la
condition d'y respecter la loi. — Tout séjour
sur des terres dont on n’'a pas la propriété ou
sur lesquelles on n’'a pas recu la permission en
rẽgle de s'ẽtablir, s'il Stait prolongé, consti-
tuerait évidemment une illégalité à laquelle
I’sautorité, comme le dit M. Wangerméec, aurait
le devoir de mettre fin.
Je suss..
(s.) de Cuvelier.
Damit endete die Angelegenheit Pearce. Selbst
England konnte oder wollte damals nicht durch-
setzen, daß einem „British Subject“ vom Kongo-
staat sein Recht wurde. Der König-Souverän
aber, im Vertrauen auf die Uneinigkeit und gegen-
seitige Eifersucht der Mächte in allen Kongo-
fragen, verstand es, das von ihm ausgedachte
Domanialsystem bis in die letzten Konsequenzen
hin auszubauen und über einundeinhalbes De-
zennium erfolgreich durchzuführen. Wie die
Folgen ergeben haben, sehr zum Schaden des
Kongo und von Belgien selbst.
Wesentlich für das Gelingen seiner Ziele war
es, daß es ihm gelang, einen großen Teil der
heimischen Presse zu beeinflussen und für alle
gegnerischen Beschwerden mundtot zu machen“).
Es ist hier nicht der Ort, auf die Agitation der
Congo Reform Association und den von England
aus geführten Kampf gegen die „Kongogreuel“
und die inneren Beweggründe dieser Angriffe
einzugehen. Die alleinige Tatsache, daß
nach dem Ableben Leopolds und nach Übernahme
der Kolonie durch Belgien auf allen Gebieten der
Verwaltung am Kongo zu sehr einschneidenden
Anderungen und Reformen geschritten werden
mußte, beweist schon zur Genüge, daß, was
auch alles zur Verteidigung des leopoldinischen
Systems von dessen Anhängern gesagt und ge-
schrieben worden ist, dieses System eben verfehlt
und für die Allgemeininteressen äußerst schäd-
lich war.
*) In dem Nachtrag „Les destinées du Congo
Belge“ (Bruxelles 1906) zu seinem Hauptwerk ..
ducstion congolaisc“ schreibt A. Vermeersch, S. J. hin-
sichtlich dieses wunden Punktes (S. 68): „Ce west un
mystere pour Personne: unc grande partie de la presse
est vénale, et les mauvais egemples des grands pays.
voisins commencent à exercer sur nos journalistes
une funcste contagion. Les Gecrivains Dayés ne jugent
pas; ils Ccrivent sons In dictcc.“
Auf die Tätigkeit des kongostaatlichen Presse-
bureaus, dessen Wirksamkeit sich mit Hilfe der belgischen
Konsuln, wie die Interpellation des Deputierten
E. Roger in der belgischen Kammer am 18. Oktober
19008 klarstellt, auch auf die Beeinflussung der öffent-
lichen Meinung in Deutschland, Osterreich und Italien
erstreckte, dürfte gelegentlich noch zurückzukommen sein.