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Das Bemerkenswerteste an diesem Prozeß ist
weniger das angesichts der Schwere der Ver-
fehlungen des Angeklagten immerhin recht milde
Maß der Strafe, als der Umstand, daß von seiten
der Verwaltung des Kongostaates auch nicht das
mindeste unternommen wurde, um den schwer be-
lasteten Kommandant Verstraeten noch nach-
träglich zur Rechenschaft zu ziehen.“) Dieser
befand sich seit dem April 1901 nach einer zehn-
jährigen Dienstzeit am Kongo in Belgien und
heit. Der bestehende Auslieferungsvertrag zwischen
dem Kongostaat und Belgien wurde wieder einmal,
offenbar absichtlich, völlig übersehen.
Am 12. September 1902 schrieb der Procu-
reur d’Etat Waleffe an den Generalgouverneur
in der Angelegenheit folgenden bezeichnenden Brief:
. M. Tilkens prétend due le Gouvernement
et Spécialement son chef, M. Verstraeten était
au courant de la détention de ces gens à
Libokwa. II cite comme preuve une lettre du
chef du Gouvernement Local du commencement
de 1900 adressée à M. Verstraeten demandant
des explications sur le pombre extraordinaire
de prisonniers et faisant remarquer que cette
facon d’agir aura pour résultat la dépopulation
de la region. M. Verstraeten aurait communiqué
encore, soit appelé à se justifier devant les
Tribunaux.=
Auf die Meldung des Gouvernements nach
Brüssel, daß Tilkens die Flucht ergriffen habe,
schrieb die Zentralverwaltung nach Boma unter
dem 21. Oktober 1902: „J’ignore si Tilkens à
requ avant son départ assignation à compa-
raftre le 23 mars 1903, ce qui serait possible
puis due la date de D’audiance 6tait deja fiué&e
le 22 septembre, date de votre lettre, alors que
blieb deshalb unangefochten und in völliger Sicher-
le courier n'est parti due le 25; au cas ou il
n’'aurait pas recu Dassignation, i'estime qu’’il
mhiest pas nécessaire de recourir à la procédure
purement et simplement cette lettre à M. Till
kens en lui disant de s'expliquer et de lu-
renvoyer le billet de transmission après avoir
Pris connaissance, et düment signé.
Dans ses 3
eeprplications envoyées ici à Boma, M. Tilkens
aurait simplement fait remarqduer dufil avait
remis en liberté les prisonniers peu apreès leur
arrestation. Ce fait dégagerait entièrement la
responsabilité du Gouvernement Local mais
6tablirait à suffisance de droit la responsabilité
de M. Verstraeten.# Der Prokureur erklärt so-
dann, daß, falls Verstraeten wieder nach dem
Kongo kommen sollte, er seine Schuldfrage dem
Tribunal unterbreiten werde. 2Je suis certain
due puis le Gouvernement m’autorise à pour-
suivre le subalterne, rien ne s'opposera à ce
due le chef, peut-étre plus coupable
*) Der Kommandant A. Verstraeten trat, nach-
dem er vorher Capitaine im Regiment des Carabiniers
gewesen war, im Dezember 1891 in die Dienste des
Kongostaates, wo er während drei Dienstperioden aus-
schließlich im lelle- Gebiet sich betätigte und zuletzt als
Commissaire Génékral ein Gehalt von 12 000 Franken
bezog. Im April 1901 schied er aus dem afrikanischen
Dienst aus, um wieder in sein Regiment einzutreten.
Er gehörte zu den zahlreichen belgischen Oifizieren,
die, wie das im obigen dargelegte Beispiel lehrt, sich
nicht scheuten, die mit so viel Blut und Elend befleckten
Prämien des Kongostaates für die möglichst umfang-
reiche Kautschukproduktion anzunehmen.
de Particle 14°) de notre convention d’extra-
dition avec la Belgique vue ce du’'il vaut mieux
se borner à FPassignation par voie d’affichage
au siège du tribunal et laisser rendre un
jugement par défaut.=
Der Vizegouverneur General Fuchs begnügte
sich damit, nach Fällung des Urteils durch den
Gerichtshof in Boma nach Brüssel unter dem
22. April 1903 zu schreiben: „ Vous estimerez,
sans doute, très utile de faire signifier ce
jugement à Dintéressé, en conformité avec les
dispositions de FParticle 14 de la convention
d’extradition entre la Belgique et I’Etat Indé-
pendant du Congo.-“) Von der Stellung eines
Auslieferungsantrages war nicht die Rede.
Nach Belgien zurückgekehrt, verlangte Tilkens,
vom Kongostaat vor ein belgisches Geschworenen-
gericht gestellt zu werden. Andernfalls drohte er,
die Sache vor die Offentlichkeit zu bringen. Die
Kongoregierung antwortete ihm nicht. Sie war
der Ansicht, daß seiner Forderung nicht Folge
gegeben werden könne 5 1. parce qu’'il n’'a dé-
pendu que de Tilkens lui-meme de comparaitre
de se défendre devant la justice congolaise.
2. parce due les Tribunaux congolais ayant
prononcé, le Gouvernement du Congo ne croit
pas devoir saisir une autre juridiction devant
laquelle D’instruction de T’affaire sera necessai-
rement difficile ou impossible en raison de
I’éloignement des lieux ou les faits se sont
passés, de ’absence de témoins etc.=
*) Der Artikel 3 des Muslieferungsvertrages lautete:
Chaquc gouvernement est libre de refuser de livrer
scs propres sujets à# lautre gouvernement. (Diese Be-
stimmung ist eine Anomalie und entspricht nicht dem
öffentlichen Rechtsbewußtsein.)
lel 14. En matieère PGnale non politiduc, lorsdue
le Slrttkel 14..8 de L’un des deux pays jugera néces-
Saire la notification d’un acte de procédure ou d’un
jugement à un individu résidant sur le territoire de
P’autre pays, la pidce transmise diplomatiqucment bern-
signilice à Personne à la reduste du ministere publie
du licu de la residence par les soins d’un officier
compttent et Toriginal constatant la notificution sers
renvoyé par la mee voie au gouvernement requéram
sans restitution des frais.