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Le Portugal accepte-il P’arbitrage saine pour
la duestion du Lunda, si oui il serait bon due
je le sache de suite et nettement pour le faire
valoir à Londres. Moi je demande et désire
cet arbitrage. Vous verrez ce due M. de Ma-
cedo vous répondra. S'il penche vers un
partage c'est à lui à le proposer. Je pourrais
peut- tre pour avoir la paix de suite accepter
le pertage indiqus ci-joint. Vous diriez: le
roi est contraire à D’idée d'un partage, si je
devais insinuer duelque formule à cet effet je
ne vois due celle-ci qui aurait peut-étre une
chance de ne pas étre refusée à priori.
Encore, ajoutériez- vous, je ne réponde
nullement de la faire accepter méme si le
Portugal la proposerait officiellement et de
suite mais en ce cas vous prometteriez à M.
de Macedo de faire votre possible pour l’appuyer.
La formule ei-jointe représente à peu preès le
maintien de notre oceupation actuelle, donc du
status quo. Ceci pour votre gouverne et pour
le cas ou I’on se recrierait. Les Portugais ne
peuvent pas espérer due pour leur kaire plaisir
nous allons consentir à é6vacuer notablement
des endroits ou nous sommes établis. Leur in-
térét cC'est d'’en finir vite avec nous.
Au fond la politique des petits Etats devrait
Stre de s'appuyer les uns les autres.
Croyez-moi toujours, cher Baron, Votre
tout dévoué et affectionné
(s.) L60pold.
Formule de délimitation ou interprétation
du traité de 1885 entre le Portugal et I’Etat
Indépendant du Congo: Le parallele de Noqui
jusqu'au Quango, le Quango jusqu'à son con-
fluent avec le Cambo, le parallele passant par
ßc#e confluent jusqu'à son intersection avec le
Kwillou, le Kwillou jusqu'à sa socurce et puis
vers I’Est la créte de partage des eaux entre
le Congo et le Zambei.“
Wider Erwarten blieb aber die portugiesische
Regierung hartnäckig auf ihrem Standpunkt. Am
31. Dezember 1890 kam nur eine vorläufige Ver-
einbarung zustande, nach der im Lundagebiet der
Status qduo zunächst aufrechterhalten und weitere
mündliche kommissarische Verhandlungen in Lissabon
verabredet wurden. Diese begannen am 19. Fe-
bruar 1891 zwischen dem Minister Carlos Roma
de Bocage und dem kongolesischen Bevollmäch-
tigten Eduard de Grelle-Rogier, dem M. de
Cuvelier als technischer Delegierter zur Seite
stand.
Die Gegensätze der Anschauungen zwischen den
beiderseitigen Vertretern erschienen zunächst un-
überbrückbar. Von kongolesischer Seite wurde der
Vertrag vom Februar 1885 dahin ausgelegt, daß
der Kuango nicht, wie von den portugiesischen
Vertretern behauptet wurde, stromaufwärts nur
bis zu seinem Schnittpunkt mit dem 6. südl. Br.,
sondern bis zu seiner Quelle als Grenze anzu-
sehen sei. Bemerkenswert war, wie de Grelle es
rechtfertigte, daß der Kongostaat mit seinen An-
sprüchen über die durch die Neutralitätserklärung
vom 1. August 1885 bekanntgegebenen Grenzen
im Lundagebiet weit hinausgehe. Der kongo-=
lesische Vertreter erklärte: „Une déclaration de
neutralité ne peut pas étre regardée comme
une constitution de territoire. Le Roi-Souverain,
en étendant le regime de neutralité à une partie
du territoire du Congo seulement a entendu en
assumer les charges dans la mesure ou il
pouvait la rendre effective 15) La situation
spéciale dans laquelle se trouvait I’Etat du
Congo vis-à-vis de I’Allemagne explique qu’il
n’ait eru devoir se prévaloir, à I’égard des
Puissances, lors de sa déclaration de neutra-
lité, de tous les droits territoriaux qdue lui
reconnaissait I’ensemble de ses conventions.
C'est une des raisons pour laquelle il ne
comprit pas, avec intention, les territoires du
Lunda dans cette déclaration. Si pour des
raisons d'’opportunité, dont il 5tait seul juge,
I’Etat du Congo n’'actait pas dans sa décla-
ration de neutralité tous les droits qdu’il tenait
de ses conventions territoriales, il ne peut en
resulter une déchéance partielle de ses droits.
Auf diese sonderbare Erklärung wies de Bocage
mit Recht darauf hin, daß also „dans l’esprit
de l’Association Internationale ses territoires
auraient deux frontières, Iune allemande,
autre portugaisc.“
Da die Diskussion der Rechtsfrage zu keinem
Ziel führte, einigte man sich nach drei Sitzungen
schließlich darauf, diese beiseite zu lassen und zu-
nächst die reinen Tatsachenfragen zu behandeln.
Hierbei schnitten die Portugiesen allerdings
schlecht ab. Denn während Cuvelier darauf fußen
konnte, daß der Kongostaat in den von ihm be-
15) Das war eine in den tatsächlichen Verhältnissen
völlig unbegründete Behauptung. Denn damals war
der Kongostaat weder im Lundagebiet, noch in den
weitesten Territorien des Staates in der Lage, Herrscher-
gewalt und Verwaltung ausznüben. In Wirklichkeit
lagen die Verhältnisse wohl so, daß der König bei
Erlaß der Neutralitätserklärung die Einbeziehung des
Lundagebietes in dieselbe aus dem einfachen Grunde
nicht wagte, weil er nicht absehen konnte, ob nicht
Bismarck auf Grund der Tatsache, daß dieses Gebier
von zahlreichen deutschen Forschern bereist worden war,
vielleicht für Deutschland auf dasselbe Ansprüche geltend
machen werde. Erst als er im Laufe der folgenden
Jahre sah, daß dies nicht der Fall war, und daß man
deutscherseits weit davon entfernt war, diese von Leo-
pold hoch eingeschätzten Gebiete zu begehren, beschloß
er, selbst zuzugreifen.