séquence, établir de nouveau leur
domicile sur le territoire français.
Le délai stipulé par les lois fran-
çaises pour obtenir la naturalisation
sera considéreé comme n'étant pas
interrompu par Pétat de guerre pour
les personnes qui profiteront de la
faculté ci-dessus mentionnée de re-
venir en France dans un délai de
six mois après Téchange des rati-
fications de ce traité, et il sera tenu
compte du temps Ccoulé entre leur
expulsion et leur retour sur le terri-
toire françgais, Comme s'’ils n’avaient
jamais cessé de résider en France.
Les conditions ci-dessus seront
appliquskes en parfaite réciprocité
aux sujets français résidant ou dé-
sirant résider en Allemagne.
ARTICLE I3.
Les bätiments allemands qui
étaient condamnés par les conseils
de prise Avant le 2 mars 1871 seront
considérés cromme condamnés détfini-
tivement.
Ceux qui nauraient pas été con-
damnés à la date sus-indiquée seront
rendus avec la cargaison en tant
dw’elle existe encore. 8i la restitu-
tion des bätiments et de la cargai-
son Mn’'est plus possible, leur valeur,
fixée Taprès le prix de la vente,
sera rendue à leurs propriétaires.
Anierz 14.
Chacune des deux parties con-
tinuera sur son territoire les travaux
entrepris pour la canalisation de la
Moselle. Les intéréts Ccommuns des
parties sébarées des deux départe-
ments de la Meurthe et de la Mo-
selle seront liquidés.
ARTICLE 15.
Les Hautes Parties contractantes
#engagent mutuellement à étendre
aux sujets respectilfs les mesures
— 232 —
Folge dessen auf Französischem Gebiete
von Neuem ihren Wohnsitz nehmen.
Für diejenigen Personen, welche von
der vorerwähnten Befugniß, nach Frank-
reich zurückzukehren, binnen sechs Mo-
naten nach Austausch der Ratifikationen
dieses Vertrages Gebrauch machen, wird
die durch die Französischen Gesetze festge-
stellte Frist zur Erlangung der Naturali-
sation als durch den Kriegszustand nicht
unterbrochen betrachtet, und die zwischen
ihrer Ausweisung und ihrer Rückkehr auf
Französischen Boden verflossene Zeit soll
dergestalt gerechnet werden, als ob sie nie
aufgehört hätten, in Frankreich zu wohnen.
Vorstehende Bedingungen sind in vol-
ler Gegenseitigkeit auf die Französischen
Unterthanen anwendbar, welche in Deutsch-
land wohnen oder zu wohnen wünschen.
Artikel 13.
Die Deutschen Schiffe, welche durch
Prisengerichte vor dem 2. März 1871.
kondemnirt waren, sollen als endgültig
kondemnirt angesehen werden.
Diejenigen, welche an besagtem Tage
nicht kondemnirt waren, sollen mit der
Ladung, soweit solche noch vorhanden,
zurückgegeben werden. Wenn die Rück-
gabe der Schiffe und Ladungen nicht mehr
möglich ist, so soll ihr nach dem Ver-
kaufspreis bemessener Werth ihren Eigen-
thümern erstattet werden.
Artikel 14.
Jeder der vertragenden Theile wird
auf seinem Gebiete die zur Kanalisirung
der Mosel unternommenen Arbeiten fort-
führen. Die gemeinsamen Interessen der
getrennten Theile der beiden Departe-
ments Meurthe und Mosel sollen liquidirt
werden.
Artikel 15.
Die Hohen vertragenden Theile ver-
pflichten sich gegenseitig, auf die beider-
seitigen Unterthanen die Maßregeln aus-