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à l'autorite locale comptente, l'auto-
rite consulaire restant chargée de re-
presenter les intéréts de ses nationaux.
Article VIII.
A l'expiration du terme fixé par
l'article 5, s'il n’existe aucune récla-
mation, l’autorité consulaire, apres
avoir acquitte, d’après les tarifs en
vigueur dans le pays, tous les frais
et comptes à la charge de la succes-
sion, entrera définitivement en pos-
session de la partie mobilière de la
dite succession, qu'elle liquidera et
transmettra aux ayants droit, sans
avoir d’autre compte à rendre qu’a
son propre gouvernement.
Article IX.
Dans toutes les questions auxquel-
les pourront donner lieu l'ouverture,
l'administration et la liquidation des
successions des nationaux d'un des
deux pays dans l'autre, les consuls
généraux, consuls et vice-consuls
respectifs représenteront de plein droit
les héritiers et seront officiellement
reconnus comme leurs fondés de pou-
voirs, sans qu'ils soient tenus de
justifier de leur mandat par un titre
Spécial. ·
Ils pourront, en consequence, se
präsenter, soit en personne, soit par
des delegues choisis par miles per-
sonnes qui y sont autorisées par la
legislation du pays, par devant les
autorités compétentes, pour y prendre,
dans toute affaire se rapportant à la
succession ouverte, les intéréts des
héritiers, en poursuivant leurs droits
ou en répondant aux demandes for-
mées contre eux.
II est, toutefois, bien entendu que
les consuls-généraux, consuls et vice-
consuls étant considerés comme fon-
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ständigen Lokalbehörde ausgeliefert wer-
den, wobei es die Aufgabe der Konsular-
behörde bleibt, die Interessen ihrer Landes-
angehörigen wahrzunehmen.
Artikel 8.
Mit Ablauf der im Artikel 5 fest-
gesetzten Frist gelangt die Konsularbehörde,
wenn keine Forderung gegen den Nach-
laß vorliegt, und nachdem alle dem Nach-
lasse zur Last fallenden Kosten und Rech-
nungen nach den im Lande gültigen
Tarifen berichtigt worden sind, endgültig
in den Besitz des beweglichen Theiles
des Nachlasses, liquidirt denselben und
führt ihn an die Berechtigten ab, ohne
daß sie anderweit, als ihrer eigenen Re-
gierung, Rechnung abzulegen hat.
Artikel 9.
In allen Fragen, zu denen die Er-
öffnung, Verwaltung und Liquidation
der Hinterlassenschaften von Angehörigen
eines der beiden Länder in dem anderen
Lande Anlaß geben können, vertreten die
betreffenden Generalkonsuln, Konsuln
und Vizekonsuln die Erben von Rechts-
wegen und sind amtlich als die Bevoll-
mächtigten derselben anzuerkennen, ohne
daß sie verpflichtet wären, ihren Auftrag
durch eine besondere Urkunde nachzu-
weisen.
Sie können demgemäß in Person
oder durch Vertreter, welche sie aus den
landesgesetzlich dazu befugten Personen
erwählt haben, vor den zuständigen Be-
hörden auftreten, um in jeder, die Nach-
laßregulirung berührenden Angelegen-
heit die Interessen der Erben wahrzu-
nehmen, sei es, daß sie deren Rechte
geltend machen oder sich auf die gegen
dieselben erhobenen Ansprüche einlassen
wollen.
Selbstverständlich dürfen jedoch die
Generalkonsuln, Konsuln und Vize-
konsuln, da sie als Bevollmächtigte ihrer