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cours de la Lobaye jusqu'’a I'Oubanghi au
nord de Mongoumba.
Sur la rive droite de I'Oubanghi et suivant
la disposition géographique des lieux, le terri-
toire allemand sera déterminé de facon à
stendre sur un espace de 6 kilomètres au
moins et de 12 kilomeèetres au plus; la fron-
tière remontera ensuite obliquement vers le
nord-ouest, de facon à gagner la rivière Pama
en un point à déterminer à T’ouest de son
confluent avec le Mbi, remontera la vallée de
la Pama, puis rejoindra le Logone oriental,
à peu près à Pendroit on cette rivière ren-
contre le huitième parallele à la hauteur de
Goré. Elle suivra ensuite le cours du Logone
vers le Nord jusqu'àa son confluent avec le
Chari.
Article 2.
L'Allemagne cèede à la France les terri-
toires situés au Nord de la limite actuelle des
possessions françaises dans les territoires du
Tchad et compris entre le Chari à D’est et le
Logone à l'ouest.
Article 3.
Dans le délai de 6 mois à compter de
J°Gchange des ratifications de la présente con-
vention, une commission technique dont les
membres seront nommés en nombre 6égal par
les deux gouvernements français et allemand
déterminera le tracé de la frontière dont
T’indication générale résulte du texte des ar-
ticles 1 et 2.
Dans le délai de 18 mois à compter de la
signature du procès verbal des travauxr de
la commission technique, il sera procédé d'’un
commun accord, le plus rapidement possible,
à PTabornement des frontières, conformément
au dit procès-verbal, ainsi qu'à la désignation
et à I’abornement des terrains loués à bail
au Gouvernement français, comme il est dit
à P’article 8 ci-apres.
Article 4.
La commission technique et les agents
chargés de PTabornement, dont il est parlé
dans T’article précédent, pourront tenir compte
d’un commun accord de la configuration du
terrain et des circonstances locales, telle due
par esemple la facilité de la surveillance de
In frontière ou la communauté de race de la
population. II8 devront autant que possible
faire suivre à la frontière les limites naturelles
indiquées par les cours d’eau, et dans le cas
ou la frontière couperait la direction des ri-
vières lui faire suivre la ligne du partage
des eaux.
Auf dem rechten Ufer des Ubangi wird das
deutsche Gebiet je nach der geographischen Ge-
staltung der Ortlichkeit so bestimmt sein, daß es
sich auf eine Strecke von mindestens 6 und höch-
stens 12 Kilometer ausdehnt; die Grenze steigt
danach schräg nach Nordwesten an, so daß sie
den Pamafluß in einem noch zu bestimmenden
Punkte westlich von seiner Vereinigung mit dem
Mbi erreicht, geht das Tal des Pama aufwärts
und trifft den Ost-Logone ungefähr da, wo dieser
Fluß den achten Parallelkreis erreicht in der
Höhe von Goré. Sie folgt endlich dem Laufe
des Logone nach Norden bis zu seiner Vereini-
gung mit dem Schari.
Artikel 2.
Deutschland tritt an Frankreich die Gebiete
ab, die nördlich der jetzigen Grenze der französi-
schen Besitzungen im Tschadgebiete zwischen dem
Schari im Osten und dem Logone im Westen
gelegen sind.
Artikel 3.
Innerhalb einer Frist von 6 Monaten, die
vom Austausch der Ratifikationen des gegen-
wärtigen Abkommens rechnen, soll eine technische
Kommission, deren Mitglieder in gleicher Anzahl
von der Deutschen und der Französischen Re-
gierung zu ernennen sind, den Verlauf der Grenze
festlegen, nach Maßgabe der allgemeinen An-
gaben, die sich aus dem Wortlaut der Artikel 1
und 2 ergeben.
Innerhalb einer Frist von 18 Monaten, die
von der Unterzeichnung des Protokolls über die
Arbeiten der technischen Kommission rechnen, wird
in Gemäßheit derselben nach gemeinsamem Ein-
vernehmen so schnell als möglich zur Vermarkung
der Grenzen sowie zur Bezeichnung und Ver-
markung der im Artikel 8 vorgesehenen und für
die Französische Regierung bestimmten Pacht-
terrains geschritten werden.
Artikel 4.
Die technische Kommission und die mit der
im vorhergehenden Artikel genannten Grenz-
vermarkung beauftragten Beamten sind befugt,
in gemeinsamem Einvernehmen der Bodengestalt
und den örtlichen Umständen Rechnung zu tragen,
wie z. B. den Bedürfnissen der Grenzüberwachung
und der Rassengemeinschaft der Volksstämme. Sie
sollen bei der Festlegung der Grenze tunlichst die
natürlichen, durch Wasserläufe angezeigten Grenzen
berücksichtigen und, falls die Grenze die Richtung
der Flüsse schneidet, sie an die Wasserscheide an-
lehnen.