Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXIII. Jahrgang, 1912. (23)

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cours de la Lobaye jusqu'’a I'Oubanghi au 
nord de Mongoumba. 
Sur la rive droite de I'Oubanghi et suivant 
la disposition géographique des lieux, le terri- 
toire allemand sera déterminé de facon à 
stendre sur un espace de 6 kilomètres au 
moins et de 12 kilomeèetres au plus; la fron- 
tière remontera ensuite obliquement vers le 
nord-ouest, de facon à gagner la rivière Pama 
en un point à déterminer à T’ouest de son 
confluent avec le Mbi, remontera la vallée de 
la Pama, puis rejoindra le Logone oriental, 
à peu près à Pendroit on cette rivière ren- 
contre le huitième parallele à la hauteur de 
Goré. Elle suivra ensuite le cours du Logone 
vers le Nord jusqu'àa son confluent avec le 
Chari. 
Article 2. 
L'Allemagne cèede à la France les terri- 
toires situés au Nord de la limite actuelle des 
possessions françaises dans les territoires du 
Tchad et compris entre le Chari à D’est et le 
Logone à l'ouest. 
Article 3. 
Dans le délai de 6 mois à compter de 
J°Gchange des ratifications de la présente con- 
vention, une commission technique dont les 
membres seront nommés en nombre 6égal par 
les deux gouvernements français et allemand 
déterminera le tracé de la frontière dont 
T’indication générale résulte du texte des ar- 
ticles 1 et 2. 
Dans le délai de 18 mois à compter de la 
signature du procès verbal des travauxr de 
la commission technique, il sera procédé d'’un 
commun accord, le plus rapidement possible, 
à PTabornement des frontières, conformément 
au dit procès-verbal, ainsi qu'à la désignation 
et à I’abornement des terrains loués à bail 
au Gouvernement français, comme il est dit 
à P’article 8 ci-apres. 
Article 4. 
La commission technique et les agents 
chargés de PTabornement, dont il est parlé 
dans T’article précédent, pourront tenir compte 
d’un commun accord de la configuration du 
terrain et des circonstances locales, telle due 
par esemple la facilité de la surveillance de 
In frontière ou la communauté de race de la 
population. II8 devront autant que possible 
faire suivre à la frontière les limites naturelles 
indiquées par les cours d’eau, et dans le cas 
ou la frontière couperait la direction des ri- 
vières lui faire suivre la ligne du partage 
des eaux. 
Auf dem rechten Ufer des Ubangi wird das 
deutsche Gebiet je nach der geographischen Ge- 
staltung der Ortlichkeit so bestimmt sein, daß es 
sich auf eine Strecke von mindestens 6 und höch- 
stens 12 Kilometer ausdehnt; die Grenze steigt 
danach schräg nach Nordwesten an, so daß sie 
den Pamafluß in einem noch zu bestimmenden 
Punkte westlich von seiner Vereinigung mit dem 
Mbi erreicht, geht das Tal des Pama aufwärts 
und trifft den Ost-Logone ungefähr da, wo dieser 
Fluß den achten Parallelkreis erreicht in der 
Höhe von Goré. Sie folgt endlich dem Laufe 
des Logone nach Norden bis zu seiner Vereini- 
gung mit dem Schari. 
Artikel 2. 
Deutschland tritt an Frankreich die Gebiete 
ab, die nördlich der jetzigen Grenze der französi- 
schen Besitzungen im Tschadgebiete zwischen dem 
Schari im Osten und dem Logone im Westen 
gelegen sind. 
Artikel 3. 
Innerhalb einer Frist von 6 Monaten, die 
vom Austausch der Ratifikationen des gegen- 
wärtigen Abkommens rechnen, soll eine technische 
Kommission, deren Mitglieder in gleicher Anzahl 
von der Deutschen und der Französischen Re- 
gierung zu ernennen sind, den Verlauf der Grenze 
festlegen, nach Maßgabe der allgemeinen An- 
gaben, die sich aus dem Wortlaut der Artikel 1 
und 2 ergeben. 
Innerhalb einer Frist von 18 Monaten, die 
von der Unterzeichnung des Protokolls über die 
Arbeiten der technischen Kommission rechnen, wird 
in Gemäßheit derselben nach gemeinsamem Ein- 
vernehmen so schnell als möglich zur Vermarkung 
der Grenzen sowie zur Bezeichnung und Ver- 
markung der im Artikel 8 vorgesehenen und für 
die Französische Regierung bestimmten Pacht- 
terrains geschritten werden. 
Artikel 4. 
Die technische Kommission und die mit der 
im vorhergehenden Artikel genannten Grenz- 
vermarkung beauftragten Beamten sind befugt, 
in gemeinsamem Einvernehmen der Bodengestalt 
und den örtlichen Umständen Rechnung zu tragen, 
wie z. B. den Bedürfnissen der Grenzüberwachung 
und der Rassengemeinschaft der Volksstämme. Sie 
sollen bei der Festlegung der Grenze tunlichst die 
natürlichen, durch Wasserläufe angezeigten Grenzen 
berücksichtigen und, falls die Grenze die Richtung 
der Flüsse schneidet, sie an die Wasserscheide an- 
lehnen.
	        
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