Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXVII. Jahrgang, 1916. (27)

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sur lequel devait tomber le fardeau de la 
lutte contre la traite. 
Le Gouvernement français reconnut lui- 
meme qdue la demande faite dans l’intérét 
special de I’Etat du Congo était juste et éCqui- 
table, et son représentant à la conférence 
disait qdue le Gouvernement de la République 
lui avait donné DPordre d’adhérer à ce projet 
de la manière la plus formelle et la plus 
sympathique . . . . »Il apprecie les difficultés 
considérables que rencontre l'Etat du Congo 
dans l'établissement d'un ordre de choses 
régulier au Centre de l'Afrique. II se rend 
compte qdue, pour réaliser le but poursuivi 
par la conférence, on doit en toute justice, 
en toute raison, lui ménager les ressources 
nécessaires et l’aider ainsi à mener à bien 
Toeuvre admirable entreprise par le Roi Sou- 
verain J. (Acte de la Conférence de Bruxelles, 
page 434.) 
II ne faut pas oublier, toutefois, due la 
France elle-méme Ctait appelée à prokiter de 
TI’avantage pour la partie de ses Possessions 
africaines comprises dans la zone du commerce 
libre. Au reste, l’exposé qui va suivre des 
longues et pénibles négociations qui eurent 
lieu à cette occasion semble établir due ce ne 
fut pas uniquement une sincere sympathie 
dui dirigea les vues du Gouvernement francais 
dans ses pourparlers avec I'Etat du Congo. 
La proposition relative aux droits d'entrée 
devint la Déclaration du 2 juillet 1890, aus 
termes de laquelle sles Puissances qui ont des 
possessions dans le Bassin Conventionel du 
Congo pourront yF &tablir, sur les marchandises 
importées, des droits dont le tarif ne pourra 
dépasser un tauf Cquivalent à 10% de la 
valeur au port d’importation. Apreès la signa- 
ture de I’Acte Général, une nésgociation sera 
ruverte entre les Puissances, à l’effet d’arréter, 
dans la limite maxima de 10 % de la valeur, 
les conditions du régime douanier à instituer 
dans le Bassin Conventionnel du Congo.= 
La négociation prévue s'ouvrit le 15 no- 
vembre 1890, date de la réunion de la Com- 
mission des tarifs, et, des le jour le Ministre 
des Affaires Etrangères de France ne déguisait 
blus ses plans. „Vous savez d'ailleursé, Geri- 
vait-il à Mr. Bourée, »que, d'une manière 
générale, nous entendons ne prendre aucun en- 
gagement en ce qui concerne la qduestion des 
droits d’entrée tant due nous ’'aurons pas 
regu des représentants de I’Etat du Congo 
des assurances satisfaisantes relativement à la 
suppression ou à la modification des droits de 
sortie qdu'il a cru devoir établir.« (Livre 
jaune francais, 1891. p. 73, Ne 76.) 
den besonders die Last des Kampfes gegen den 
Sklavenhandel fallen mußte. 
Die französische Regierung erkannte selbst an, 
daß die in dem besonderen Interesse des Kongo- 
staates erfolgte Forderung gerecht und billig sei, 
und ihr Vertreter auf der Konferenz sagte, daß 
die Regierung der Republik ihm die Anweisung 
gegeben habe, diesem Vorschlage auf die förm- 
lichste und sympathischste Weise zuzustimmen 
„Sie würdigt die erheblichen Schwierigkeiten, denen 
der Kongostaat bei Herstellung einer gehörigen 
Ordnung im Innern Afrikas begegnet. Sie legt 
sich Rechenschaft darüber ab, daß man ihm, um 
das von der Konferenz verfolgte Ziel zu er- 
reichen, mit aller Berechtigung und vollem Grund 
die nötigen Hilfsquellen verschaffen und ihm 
helfen muß, damit er auf diese Weise das be- 
wunderungswürdige Werk des König-Souveräns 
zum gedeihlichen Ende führen kann.“ ihant= 
lungen der Konferenz in Brüssel S. 434.) 
Man darf übrigens nicht herpeiin, daß es 
auch Frankreich selbst hinsichtlich seiner in der 
Freihandelszone gelegenen Besitzungen vergönnt 
war, diese Vorteile zu genießen. Übrigens scheint 
der nachstehende Bericht bezüglich der langen 
und peinlichen Verhandlungen, die aus diesem 
Anlaß stattfanden, zu beweisen, daß es nicht 
nur eine aufrichtige Sympathie war, die die An- 
sichten der französischen Regierung bei ihren Vor- 
besprechungen mit dem Kongostaat leitete. 
Der auf die Einfuhrzölle bezügliche Vorschlag 
wurde zur Erklärung vom 2. Juli 1890, nach 
der „die Mächte, die Besitzungen im vertrags- 
mäßigen Köngobecken haben, dort Zölle auf die 
Einfuhr von Waren erheben können, deren Tarif 
eine Höhe von 10 v. H. des Wertes derselben im 
Einfuhrhafen nicht übersteigen darf. Nach Unter- 
zeichnung der Generalakte werden Verhandlungen 
zwischen den Mächten eröffnet werden, um inner- 
halb der Maximalgrenze von 10 v. H. des Wertes 
die Bedingungen des in dem vertragsmäßigen 
Kongobecken einzurichtenden Zollsystems zu regeln.“ 
Die vorgesehenen Verhandlungen begannen 
am 15. November 1890, dem Datum des Zu- 
sammentrittes der Tarifkommission, und schon seit 
diesem Tage verhüllte der französische Minister 
des Außern seine Pläne nicht mehr. „Sie wissen 
übrigens“, schrieb er an Bourée, „daß wir im 
allgemeinen nicht beabsichtigen, irgendeine Ver- 
pflichtung hinsichtlich der Frage der Einfuhrzölle 
zu übernehmen, solange wir von den Bevoll- 
mächtigten des Kongostaates keine befriedigenden 
Zusicherungen hinsichtlich der Unterdrückung oder 
Abänderung der Ausfuhrzölle, die er geglaubt 
hat einführen zu müssen, erhalten haben.“ (Livre 
jaune français, 1891, S. 73, Nr. 76.)
	        
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