G. 85 20
sur lequel devait tomber le fardeau de la
lutte contre la traite.
Le Gouvernement français reconnut lui-
meme qdue la demande faite dans l’intérét
special de I’Etat du Congo était juste et éCqui-
table, et son représentant à la conférence
disait qdue le Gouvernement de la République
lui avait donné DPordre d’adhérer à ce projet
de la manière la plus formelle et la plus
sympathique . . . . »Il apprecie les difficultés
considérables que rencontre l'Etat du Congo
dans l'établissement d'un ordre de choses
régulier au Centre de l'Afrique. II se rend
compte qdue, pour réaliser le but poursuivi
par la conférence, on doit en toute justice,
en toute raison, lui ménager les ressources
nécessaires et l’aider ainsi à mener à bien
Toeuvre admirable entreprise par le Roi Sou-
verain J. (Acte de la Conférence de Bruxelles,
page 434.)
II ne faut pas oublier, toutefois, due la
France elle-méme Ctait appelée à prokiter de
TI’avantage pour la partie de ses Possessions
africaines comprises dans la zone du commerce
libre. Au reste, l’exposé qui va suivre des
longues et pénibles négociations qui eurent
lieu à cette occasion semble établir due ce ne
fut pas uniquement une sincere sympathie
dui dirigea les vues du Gouvernement francais
dans ses pourparlers avec I'Etat du Congo.
La proposition relative aux droits d'entrée
devint la Déclaration du 2 juillet 1890, aus
termes de laquelle sles Puissances qui ont des
possessions dans le Bassin Conventionel du
Congo pourront yF &tablir, sur les marchandises
importées, des droits dont le tarif ne pourra
dépasser un tauf Cquivalent à 10% de la
valeur au port d’importation. Apreès la signa-
ture de I’Acte Général, une nésgociation sera
ruverte entre les Puissances, à l’effet d’arréter,
dans la limite maxima de 10 % de la valeur,
les conditions du régime douanier à instituer
dans le Bassin Conventionnel du Congo.=
La négociation prévue s'ouvrit le 15 no-
vembre 1890, date de la réunion de la Com-
mission des tarifs, et, des le jour le Ministre
des Affaires Etrangères de France ne déguisait
blus ses plans. „Vous savez d'ailleursé, Geri-
vait-il à Mr. Bourée, »que, d'une manière
générale, nous entendons ne prendre aucun en-
gagement en ce qui concerne la qduestion des
droits d’entrée tant due nous ’'aurons pas
regu des représentants de I’Etat du Congo
des assurances satisfaisantes relativement à la
suppression ou à la modification des droits de
sortie qdu'il a cru devoir établir.« (Livre
jaune francais, 1891. p. 73, Ne 76.)
den besonders die Last des Kampfes gegen den
Sklavenhandel fallen mußte.
Die französische Regierung erkannte selbst an,
daß die in dem besonderen Interesse des Kongo-
staates erfolgte Forderung gerecht und billig sei,
und ihr Vertreter auf der Konferenz sagte, daß
die Regierung der Republik ihm die Anweisung
gegeben habe, diesem Vorschlage auf die förm-
lichste und sympathischste Weise zuzustimmen
„Sie würdigt die erheblichen Schwierigkeiten, denen
der Kongostaat bei Herstellung einer gehörigen
Ordnung im Innern Afrikas begegnet. Sie legt
sich Rechenschaft darüber ab, daß man ihm, um
das von der Konferenz verfolgte Ziel zu er-
reichen, mit aller Berechtigung und vollem Grund
die nötigen Hilfsquellen verschaffen und ihm
helfen muß, damit er auf diese Weise das be-
wunderungswürdige Werk des König-Souveräns
zum gedeihlichen Ende führen kann.“ ihant=
lungen der Konferenz in Brüssel S. 434.)
Man darf übrigens nicht herpeiin, daß es
auch Frankreich selbst hinsichtlich seiner in der
Freihandelszone gelegenen Besitzungen vergönnt
war, diese Vorteile zu genießen. Übrigens scheint
der nachstehende Bericht bezüglich der langen
und peinlichen Verhandlungen, die aus diesem
Anlaß stattfanden, zu beweisen, daß es nicht
nur eine aufrichtige Sympathie war, die die An-
sichten der französischen Regierung bei ihren Vor-
besprechungen mit dem Kongostaat leitete.
Der auf die Einfuhrzölle bezügliche Vorschlag
wurde zur Erklärung vom 2. Juli 1890, nach
der „die Mächte, die Besitzungen im vertrags-
mäßigen Köngobecken haben, dort Zölle auf die
Einfuhr von Waren erheben können, deren Tarif
eine Höhe von 10 v. H. des Wertes derselben im
Einfuhrhafen nicht übersteigen darf. Nach Unter-
zeichnung der Generalakte werden Verhandlungen
zwischen den Mächten eröffnet werden, um inner-
halb der Maximalgrenze von 10 v. H. des Wertes
die Bedingungen des in dem vertragsmäßigen
Kongobecken einzurichtenden Zollsystems zu regeln.“
Die vorgesehenen Verhandlungen begannen
am 15. November 1890, dem Datum des Zu-
sammentrittes der Tarifkommission, und schon seit
diesem Tage verhüllte der französische Minister
des Außern seine Pläne nicht mehr. „Sie wissen
übrigens“, schrieb er an Bourée, „daß wir im
allgemeinen nicht beabsichtigen, irgendeine Ver-
pflichtung hinsichtlich der Frage der Einfuhrzölle
zu übernehmen, solange wir von den Bevoll-
mächtigten des Kongostaates keine befriedigenden
Zusicherungen hinsichtlich der Unterdrückung oder
Abänderung der Ausfuhrzölle, die er geglaubt
hat einführen zu müssen, erhalten haben.“ (Livre
jaune français, 1891, S. 73, Nr. 76.)