Full text: Deutsches Kolonialblatt. XXVII. Jahrgang, 1916. (27)

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II1 se proposa de rechercher une route 
entre I’'Océan et Stanley-Pool en suivant la 
vallée de ’Ogôous. Le Gouvernement francais 
P’invita à réaliser son proset, ettandis du’il 
lui traçait pour mission d’'ouvrir une voie de 
communication entre la colonie du Gabon et 
le Congo, le Comité français de I’Association 
Internationale le chargeait en outre d’établir 
des stations hospitalières dont I’entretien et 
la réglementation appartiendraient exclusive- 
ment au Comité. 
La mission officielle de Mr. de Brazza 
était tout à fait indépendante de la seconde 
ainsi due le déclara expressément Mr. Jules 
Ferry, alors Président du Conseil et Ministre 
de l’Instruction publique à Mr. de Lesseps, 
président du Comité français. Les dépenses 
de Dexpédition furent couvertes en partie par 
le Gouvernement, en partie par le Comité de 
IAsscociation Internationale. Le Roi des Belges 
ycrcontribua personnellement pour une somme 
de 20,000 franes. Mr. de Brazza s'occupa de 
la täche dui lui avait é4é6 confiée et fonda une 
station sur I'Ogôoué, une autre sur la rive 
droite du Stanley-Pool. Cette dernière recqut 
plus tard le nom de Brazzaville. II F laissa 
duelqdues hommes, et, ayant atteint son but, 
redescendit Ie Congo sur les bords duquel il 
rencontra Stanley. Celui-ei atteignit à son 
tour le Stanley-Pool quelqdues mois plus tard 
et, s'établissant sur la rive gauche du fleuve, 
yJ céa Léopoldville sur laquelle il arbora le 
drapeau de DAssociation Internationale. En 
face Brazzaville, bien due fondée é6galement au 
nom de I’Asseciation devint station française 
sans protestation de la part de Stanley. 
Ainsi la situation était parfaitement claire, ne 
Pouvait préter à aucune équivoque, à aucun 
dissentiment. Sur une des rives du Stanley- 
Pool flottaient les couleurs françaises, sur 
D’autre le pavillon bleu étoilé d'or de I’Asso- 
ciation Internationale. 
Cette situation de fait, si claire en elle- 
meme trouva une confirmation expresse dans 
des documents politiques et diplomatiques qui 
ne permirent plus de la mettre en doute. 
Malgré tout cependant, des contestations sur- 
girent au moment meme ou il semblait due 
I’'éGventualité en füt definitivement GCcartée. 
Reprenons le cours des éCvénements. 
Pendant son séjour sur les bords du 
Stanley-Pool Mr. de Brazza avait conclu un 
traité avec un chef de tribu nommé Makoko, 
à qui T’on a fait depuis en France une renommée 
IéGgendaire aujourd'’hui évanouie. 
Par ce traite Makoko cédait d'abord à la 
France un territoire destine à I’établissement 
— 
Er plante nunmehr, längs des Tales des 
Ogowe einen Weg zwischen dem Stanley Pool 
und dem Meer zu finden. Die französische Re- 
gierung ermutigte ihn, diesen Plan auszuführen. 
Während sie ihm als Aufgabe die Eröffnung einer 
Verbindung zwischen der Kolonie Gabun und dem 
Kongo stellte, beauftragte ihn das französische 
Komitee der Assceciation Internationale außerdem 
mit der Errichtung von Schutzstationen, deren 
Unterhaltung und Dienst ausschließlich dem Komitee 
vorbehalten bleiben sollte. 
Wie Jules Ferry, damals Unterrichtsminister 
und Président du Conseil, Herrn v. Lesseps, dem 
Vorsitzenden des französischen Komitees, ausdrück- 
lich erklärte, sollte die amtliche Sendung de Brazzas 
vollständig unabhängig von der zweiten ihm ge- 
stellten Aufgabe sein. Die Kosten der Expedition 
wurden zum Teil durch die französische Regierung, 
zum Teil durch das Komitee der Association 
Internationale übernommen. Der König der 
Belgier trug persönlich 20 000 Franken bei. De 
Brazza übernahm den ihm gewordenen Auftrag; 
er gründete eine Station am Ogowe, eine andere 
am rechten Ufer des Stanley Pool. Letztere er- 
hielt später den Namen Brazzaville. Nachdem er 
sein Ziel erreicht hatte, ließ er dort einige seiner 
Leute zurück, ging längs des Kongo zur Küste 
zurück und begegnete unterwegs dabei Stanley. 
Dieser erreichte seinerseits den Pool einige 
Monate später, setzte sich auf dem linken Ufer fest 
und gründete dort Léopoldville, wo er die Flagge 
der Association heißte. Das gegenüber gelegene 
Brazzaville wurde ohne Widerspruch seitens 
Stanleys eine französische Station, obwohl sie 
ebenfalls im Namen der Association gegründet 
worden war. So war die Sachlage völlig klar, 
sie konnte zu keiner Zweideutigkeit, zu keiner Mei- 
nungsverschiedenheit Anlaß geben. Auf dem einen 
Ufer des Stanley Pool wehten die französischen 
Farben, auf dem anderen die blaue Flagge mit 
dem goldfarbigen Stern der Association. 
Diese an sich so klare Tatsachenlage fand ihre 
ausdrückliche Bestätigung in politischen und diplo- 
matischen Urkunden, die jeden Zweifel ausschlossen. 
Trotzdem entstand ein Streit in demselben Augen- 
blick, in dem jede Wahrscheinlichkeit für einen 
solchen endgültig beseitigt zu sein schien. 
Kehren wir nun zum Gang der Ereignisse zurück. 
De Brazza hatte während seines Aufenthaltes 
am Stanley Pool mit einem Stammeshäuptling 
namens Makoko, dem man in Frankreich damals 
eine märchenhafte, heute allerdings verblaßte Be- 
dentung beilegte, einen Vertrag abgeschlossen. 
Mit diesem Vertrag trat Makoko an Frank- 
reich zunächst ein zur Errichtung einer Station
	        
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