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II1 se proposa de rechercher une route
entre I’'Océan et Stanley-Pool en suivant la
vallée de ’Ogôous. Le Gouvernement francais
P’invita à réaliser son proset, ettandis du’il
lui traçait pour mission d’'ouvrir une voie de
communication entre la colonie du Gabon et
le Congo, le Comité français de I’Association
Internationale le chargeait en outre d’établir
des stations hospitalières dont I’entretien et
la réglementation appartiendraient exclusive-
ment au Comité.
La mission officielle de Mr. de Brazza
était tout à fait indépendante de la seconde
ainsi due le déclara expressément Mr. Jules
Ferry, alors Président du Conseil et Ministre
de l’Instruction publique à Mr. de Lesseps,
président du Comité français. Les dépenses
de Dexpédition furent couvertes en partie par
le Gouvernement, en partie par le Comité de
IAsscociation Internationale. Le Roi des Belges
ycrcontribua personnellement pour une somme
de 20,000 franes. Mr. de Brazza s'occupa de
la täche dui lui avait é4é6 confiée et fonda une
station sur I'Ogôoué, une autre sur la rive
droite du Stanley-Pool. Cette dernière recqut
plus tard le nom de Brazzaville. II F laissa
duelqdues hommes, et, ayant atteint son but,
redescendit Ie Congo sur les bords duquel il
rencontra Stanley. Celui-ei atteignit à son
tour le Stanley-Pool quelqdues mois plus tard
et, s'établissant sur la rive gauche du fleuve,
yJ céa Léopoldville sur laquelle il arbora le
drapeau de DAssociation Internationale. En
face Brazzaville, bien due fondée é6galement au
nom de I’Asseciation devint station française
sans protestation de la part de Stanley.
Ainsi la situation était parfaitement claire, ne
Pouvait préter à aucune équivoque, à aucun
dissentiment. Sur une des rives du Stanley-
Pool flottaient les couleurs françaises, sur
D’autre le pavillon bleu étoilé d'or de I’Asso-
ciation Internationale.
Cette situation de fait, si claire en elle-
meme trouva une confirmation expresse dans
des documents politiques et diplomatiques qui
ne permirent plus de la mettre en doute.
Malgré tout cependant, des contestations sur-
girent au moment meme ou il semblait due
I’'éGventualité en füt definitivement GCcartée.
Reprenons le cours des éCvénements.
Pendant son séjour sur les bords du
Stanley-Pool Mr. de Brazza avait conclu un
traité avec un chef de tribu nommé Makoko,
à qui T’on a fait depuis en France une renommée
IéGgendaire aujourd'’hui évanouie.
Par ce traite Makoko cédait d'abord à la
France un territoire destine à I’établissement
—
Er plante nunmehr, längs des Tales des
Ogowe einen Weg zwischen dem Stanley Pool
und dem Meer zu finden. Die französische Re-
gierung ermutigte ihn, diesen Plan auszuführen.
Während sie ihm als Aufgabe die Eröffnung einer
Verbindung zwischen der Kolonie Gabun und dem
Kongo stellte, beauftragte ihn das französische
Komitee der Assceciation Internationale außerdem
mit der Errichtung von Schutzstationen, deren
Unterhaltung und Dienst ausschließlich dem Komitee
vorbehalten bleiben sollte.
Wie Jules Ferry, damals Unterrichtsminister
und Président du Conseil, Herrn v. Lesseps, dem
Vorsitzenden des französischen Komitees, ausdrück-
lich erklärte, sollte die amtliche Sendung de Brazzas
vollständig unabhängig von der zweiten ihm ge-
stellten Aufgabe sein. Die Kosten der Expedition
wurden zum Teil durch die französische Regierung,
zum Teil durch das Komitee der Association
Internationale übernommen. Der König der
Belgier trug persönlich 20 000 Franken bei. De
Brazza übernahm den ihm gewordenen Auftrag;
er gründete eine Station am Ogowe, eine andere
am rechten Ufer des Stanley Pool. Letztere er-
hielt später den Namen Brazzaville. Nachdem er
sein Ziel erreicht hatte, ließ er dort einige seiner
Leute zurück, ging längs des Kongo zur Küste
zurück und begegnete unterwegs dabei Stanley.
Dieser erreichte seinerseits den Pool einige
Monate später, setzte sich auf dem linken Ufer fest
und gründete dort Léopoldville, wo er die Flagge
der Association heißte. Das gegenüber gelegene
Brazzaville wurde ohne Widerspruch seitens
Stanleys eine französische Station, obwohl sie
ebenfalls im Namen der Association gegründet
worden war. So war die Sachlage völlig klar,
sie konnte zu keiner Zweideutigkeit, zu keiner Mei-
nungsverschiedenheit Anlaß geben. Auf dem einen
Ufer des Stanley Pool wehten die französischen
Farben, auf dem anderen die blaue Flagge mit
dem goldfarbigen Stern der Association.
Diese an sich so klare Tatsachenlage fand ihre
ausdrückliche Bestätigung in politischen und diplo-
matischen Urkunden, die jeden Zweifel ausschlossen.
Trotzdem entstand ein Streit in demselben Augen-
blick, in dem jede Wahrscheinlichkeit für einen
solchen endgültig beseitigt zu sein schien.
Kehren wir nun zum Gang der Ereignisse zurück.
De Brazza hatte während seines Aufenthaltes
am Stanley Pool mit einem Stammeshäuptling
namens Makoko, dem man in Frankreich damals
eine märchenhafte, heute allerdings verblaßte Be-
dentung beilegte, einen Vertrag abgeschlossen.
Mit diesem Vertrag trat Makoko an Frank-
reich zunächst ein zur Errichtung einer Station