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le port de pavillon, à l’exclusion de tout autre
document.
2° 4A cet effet, un canot, commandé par
un officier en uniforme, pourra etre envoy
à bord du navire suspect, après quf’on Paura
hélé pour lui donner avis de cette intention.
Tofficier envoyé à bord du navire arrété devra
Procéder avec tous les égards et tous les
ménagements possibles; avant de quitter le
navire arrété, il dressera un proees-verbal
suivant la forme et dans la langue en usage
dans le pays auquel il appartient. Ce procès-
verbal, qui constatera les faits, sera daté et
signé par Tofficier.
Au cas ou il n'y aurait pas, à bord du
bätiment de guerre, d’'autre officier due le com-
mandant les opérations ci-dessus prévues pour-
ront étre accomplies par le sous-officier le
Plus élevé en grade.
Le capitaine ou patron du navire arrété,
ainsi que les témoins, seront invités à signer
le prochs-verbal; üs auront le droit d'y faire
sajouter toutes explications duTils croiront utiles.
3° Si l’'acte d'autorisation d’arborer le
Pavillon ne peut étre produit ou si ce docu-
ment n'est pas en bonne et due forme, le
navire sera conduit dans le port de la zone
le plus rapproché ou se trouve une autorité
compétente de la Puissance dont le pavillon
été arboré, et déféré à cette autorité.
Si Pautorité compétente la plus proche re-
Présentant la Puissance, dont le navire arbore
le pavillon, se trouve dans un port situé à
une si longue distance du lieu de la saisie
due le bätiment de guerre scit obligé de sortir
de son secteur de stationnement ou de pa-
trouille pour escorter jusqu’dà ce port le navire
saisi, la règle ci-dessus Enonc6e pourra ne pas
Stre suivie. Dans ce cas, le navire pourra
être conduit au port le plus proche ou se
trouve une autorité compétente représentant
D’une des Hautes Parties Contractantes, autre
due celle à laquelle ressortit le baätiment de
guerre. Des mesures seront immédiatement
Prises pour aviser de la saisie l’autorité com-
pétente représentant la Puissance intéressée.
Aucune procédure ne sera engagee contre
le navire ou son éCquipage avant l’arrivée du
représentant de la Puissance dont le navire
arborait le pavillon, ou sans instructions de
ce reprẽésentant.
40 II pourra étre procédé comme il est
dit au paragraphe 30 si, la vérification de pa-
Villon opérée, et malgré la production du mani-
unrecht führt, um auf dem Schleichwege Waffen
und Munition zu befördern.
2. Zu diesem Zwecke kann ein von einem
Offizier in Uniform befehligtes Boot an Bord
des verdächtigen Schiffes gesandt werden, nachdem
es vorher angerufen und von dieser Absicht ver-
ständigt worden ist. Der an Bord des ange-
haltenen Schiffes gesandte Offizier muß mit jeder
möglichen Rücksicht und Schonung vorgehen;
bevor er das angehaltene Schiff verläßt, hat er
ein Protokoll aufzunehmen, welches in der Form
und Sprache abgefaßt sein muß, die in dem
Lande, dem das Schiff angehört, üblich ist.
Dieses Protokoll, welches den Tatbestand festzu-
stellen hat, muß von dem Offizier datiert und
gezeichnet werden.
Im Falle sich an Bord des Kriegsschiffes
kein anderer Offizier als der Kommandant be-
findet, kann die vorbezeichnete Untersuchung von
dem im Grade höchststehenden Unteroffizier vor-
genommen werden.
Der Kapitän oder Eigentümer des ange-
haltenen Schiffes sowie die Zeugen sind aufzu-
fordern, das Protokoll mitzuunterzeichnen; sie
haben das Recht, alle Erklärungen, die sie für
angebracht halten, hinzufügen zu lassen.
3. Wenn der Erlaubnisschein, die Flagge zu
tragen, nicht vorgezeigt werden kann oder wenn
er sich nicht in vorschriftsmäßiger Form befindet,
so wird das Schiff nach dem nächsten Hafen der
Zone gebracht, in dem sich eine zuständige Be-
hörde der Macht befindet, deren Flagge auf-
gezogen worden ist, und dieser Behörde überwiesen.
enn die nächste zuständige Behörde der
Macht, deren Flagge das Schiff führt, sich in
einem Hafen befindet, der von dem Ort der Be-
schlagnahme so entfernt ist, daß das Kriegsschiff
genötigt wäre, sein Stations= oder Patrouillen-
gebiet zu verlassen, um das aufgegriffene Schiff
zu diesem Hafen zu begleiten, so braucht die vor-
stehende Vorschrift nicht befolgt zu werden. In
diesem Fall kann das Schiff in den nächsten
Hafen, in dem sich eine zuständige Behörde einer
anderen der hohen vertragschließenden Parteien
als derjenigen, der das Kriegsschiff angehört, be-
findet, geführt werden. Es müssen sofort Maß-
nahmen getroffen werden, um die zuständige Be-
hörde der interessierten Regierung von der Be-
schlagnahme in Kenntnis zu setzen.
Vor Ankunft des Vertreters der Macht, deren
Flagge das Schiff führte, oder ohne Weisung
dieses Vertreters sollen keine Schritte gegen das
Schiff oder seine Mannschaft unternommen werden.
4. Es kann gemäß Ziff. 3 vorgegangen
werden, wenn nach erfolgter Prüfung der Flagge
und trotz des Vorhandenseins des Manifestes das